Real Madrid : Ramos défend Cristiano Ronaldo… qui revient sur ses paroles

Pour Sergio Ramos, il a le droit de penser et dire ce qu'il veut.

Voilà une sortie qui va faire couler beaucoup d'encre. Quelques minutes à peine après la défaite du Real Madrid Bernabeu, Cristiano Ronaldo n’y est en effet pas allé de main morte. « Si tous les autres évoluaient à mon niveau, peut-àªtre que nous serions premiers, a fustigé l'attaquant portugais. Je ne veux montrer personne du doigt mais quand les meilleurs ne sont pas là , comme Bale ou Benzema, c'est compliqué. Je ne sais pas si c'est une mauvaise préparation en début de saison mais nous avons eu beaucoup de blessés et cela nous nuit. La Liga est pratiquement perdue mais il nous reste la Ligue des champions. C'est une compétition différente, qui nous rend enthousiaste. »

Ramos, lui, est fier de tous ses coéquipiers au Real Madrid

Interrogé sur LA polémique de la soirée en Espagne, Sergio Ramos a tenté de déminer le terrain. « Chacun est libre de penser et de dire ce qu'il veut. Si quelqu'un le connaà®t bien, c'est bien moi et je ne crois pas qu'il ait voulu viser qui que ce soit, a estimé le défenseur central du Real Madrid. Moi, comme capitaine, je suis fier de tous mes partenaires. Peut-àªtre que Cristiano Ronaldo ne s'est pas exprimé de la meilleure des manières et peut-àªtre aussi que ses paroles ont été sorties de leur contexte. S'il pensait vraiment ce qu'il a affirmé, il me l'aurait dit. Je le connais bien. Maintenant, il faut àªtre réaliste, le titre est pratiquement impossible à aller chercher en Liga. Nous devons nous focaliser sur la Ligue des champions. »

Cristiano Ronaldo nuance ses propos au vitriol

Visiblement revenu à la raison ou briefé sur les conséquences désastreuses de sa sortie initiale, Cristiano Ronaldo a tenu à nuancer ses propos sur Marca. « Quand je dis cela, je fais référence au niveau physique, pas au niveau du jeu. Je ne suis meilleur qu'aucun de mes coéquipiers… Ce que je veux dire aussi, c'est que j'aime jouer avec Karim, Pepe et Bale. Mais ils ne sont pas là … »