Six mois plus tard, le président merengue doit toujours s’interroger sur la pertinence de son choix.
Le début de saison : 12/20
Mieux vaut gagner cinq fois 1-0 qu’une fois 5-0. Ce vieil adage s’applique à merveille au Real Madrid. Sans pitié face à Malmච(8-0), l’Espanyol (6-0) ou le Rayo Vallecano (10-2), Cristiano Ronaldo et sa bande marquent le pas dès que le niveau s’élève : match nul contre l’Atlético (1-1), défaite sur la pelouse du FC Séville (3-2), sans oublier bien sûr l'humiliation subie à Bernabeu face au FC Barcelone (0-4). Le parcours en Coupe du Roi est quant à lui terminé, Denis Cheryshev ayant été aligné alors qu’il était suspendu…
Plus encore que les résultats, c’est l’instabilité du vestiaire qui inquiète. La greffe de Benitez semble n’avoir jamais pris, les membres de l’effectif madrilène étant pour la plupart resté attachés à son prédécesseur Carlo Ancelotti. De CR7 à James Rodriguez, en passant par Isco, Sergio Ramos ou Jesé, on ne compte plus les joueurs avec lesquels le technicien aurait eu maille à partir. Rien n’est perdu mais le Barà§a compte deux points d’avance et un match de moins. L’union sacrée est urgente. Elle se fera avec ou sans Benitez.
Le top du début de saison : Karim Benzema
Il s’agit peut-àªtre de la seule vraie réussite de l’ancien coach de Liverpool pour l’instant. En fixant à l’international tricolore l’objectif d’inscrire au moins 25 buts cette saison, Benitez a semble-t-il trouvé comment le motiver. Benzema compte déjà 15 réalisations au compteur en seize rencontres disputées (championnat et Ligue des champions confondues), une performance d’autant plus remarquable que le numéro 9, joueur le plus efficace de Liga, a traversé des moments difficiles avec l’affaire de la sextape.
Le flop du début de saison : James Rodriguez
Pour avoir exigé de jouer en numéro 10 sans en àªtre capable, pour s’àªtre blessé lors d’un match sans enjeu de la sélection galloise, Gareth Bale aurait pu prétendre à ce titre peu glorieux. Mais la situation de James Rodriguez est plus préoccupante encore. Celui que certains considèrent comme la réponse madrilène à Neymar n’est pour l’instant que l’ombre de lui-màªme. Tantôt blessé, tantôt fâché avec Benitez, qui lui reproche quelques kilos superflus, l’international colombien semble avoir régressé d’une saison sur l’autre.
Le mercato : tout dépendra du coach…
Un changement de coach pourrait amener de nouveaux joueurs. Mais le mercato d’hiver est peu propice aux mouvements de grande ampleur. Tout juste le Real pourrait-il procéder à quelques ajustements : trouver une doublure à Marcelo, remplacer Jesé et/ou Cheryshev, etc. Certains médias espagnols ont également laissé entendre que la Maison Blanche pourrait àªtre interdite de recrutement par la FIFA pour avoir enfreint les règles d’embauche de joueurs pour son centre de formation. Mais pour l’heure, rien d’officiel.