Décryptage.
« Tout s’est passé très vite ». En conférence de presse, le message de Zinedine Zidane était on ne peut plus clair concernant sa nomination au poste d'entraà®neur du Real Madrid. L'à‰quipe assure en effet que c'est bien lundi qu’il a reà§u un appel de Florentino Pérez, le jour màªme où le président a décidé de limoger Rafael Benitez. Avant cela, rien n'avait été prémédité. « Il y avait le sentiment que rien de pouvait s’arranger et parce que le Real ne pouvait pas se permettre de perdre plus de points en Liga », indique une source du club merengue. Ni la longueur du contrat, ni l’argent ne furent évoqués dans une courte conversation entre les deux grands amis.
Zidane aurait refusé 12 millions d'euros brut en 2006
Ce n’est d'ailleurs que dans les prochains jours que Zidane signera son contrat d’entraà®neur et il s’engagera pour une durée de deux ans et demi, jusqu’à l’été 2018. Sa rémunération sera « modeste » si l’on se fie aux critères appliqués dans les grands clubs européens, où l’entraà®neur touche entre 6 et 10M€ nets annuels. Ce sera toutefois un peu plus que les 2,5 M nets annuels annoncés par la presse espagnole. « La question de l’argent est vraiment secondaire pour Zidane, poursuit la source anonyme. à‡a n’a jamais été son moteur. Ici, personne n’a oublié qu’il a renoncé à 6 millions d’euros net (12 millions brut) en 2006 quand il a quitté le Real, alors que son contrat l’autorisait à réclamer cette somme ».
Pérez se gargarise des messages de politiques franà§ais !
Du côté de Pérez, on boit du petit lait. Depuis lundi, le président du Real Madrid se ravirait ainsi des nombreux messages de félicitations qu’il a reà§us, notamment de la part de grands noms de la politique franà§aise. Il regretterait màªme déjà de s'àªtre passé des services de Zidane au mois de juin dernier lorsqu'il a opté pour Benitez. A cette époque, il n'en aurait « pas eu le courage ». Du courage, c'est Zidane qui en est armé depuis environ six semaines lorsqu'il a commencé à comprendre ce qui pourrait se tramer pour son avenir. A ce moment-là , il aurait alors compris que le poste de n°1 devenait sérieux.