Vainqueur à Malaga (2-0), le Real Madrid est officiellement sacré champion d’Espagne.
De suspense, il n’y eut point. Le Real Madrid a assuré son titre de champion en s’imposant sur le terrain de Malaga (2-0) lors de cette 38e et dernière journée de Liga. C’est au contraire le Barà§a qui a eu toutes les peines du monde à décrocher les trois points face à une équipe d’Eibar (4-2) réduite à dix en fin de partie.
L’inévitable Cristiano Ronaldo, lancé en profondeur par Isco, a donné l’avantage à sa formation dès l’entame, après avoir éliminé Carlos Kameni (0-1, 2e). Les Andalous ont bien failli égaliser à la 20e minute mais le coup franc de Sandro, qui prenait la direction de la lucarne, a été sorti du bout des gants par Keylor Navas.
Cristiano Ronaldo frappe après deux minutes
Ce n’est qu’au début du second acte que les hommes de Zinedine Zidane se sont définitivement mis à l’abri : après un corner de Toni Kroos repris par Sergio Ramos et repoussée par le gardien, le ballon est revenu sur Karim Benzema, qui n’a plus eu qu’à conclure (0-2, 55e). L’international tricolore était toutefois peut-àªtre hors-jeu.
Comme un symbole de cette soirée à sens unique, c’est au moment où Benzema doublait la mise que Lionel Messi a raté une occasion immanquable. Eibar menait déjà 1-0 à cet instant grâce à l’ouverture du score de Takashi Inui dès la 7e minute. Le milieu offensif japonais a doublé la mise d’une superbe demi-volée sous la barre à la 61e.
Messi, un penalty raté, un autre converti
Mené 2-0, le Barà§a s’est enfin révolté. Un centre de Neymar dévié par David Junca dans ses cages a ramené le score à 2-1 (63e). Le temps pour Messi de rater un penalty consécutif à une grossière simulation de Jordi Alba (70e) et Luis Suarez a égalisé (2-2, 73e). Dans la foulée, nouveau penalty pour Messi, cette fois transformé (3-2, 76e).
Le doublé du futur Pichichi, auteur d’un slalom gagnant dans les arràªts de jeu (4-2, 92e), n’y changera rien. Avec 93 points, le Real Madrid décroche son premier titre depuis 2012, le 33e de son histoire. Le FC Barcelone tentera de se consoler samedi prochain en finale de la Coupe du Roi face au Deportivo Alavés.
Sylvain Opair