Vainqueur de la Ligue des Champions 2016, le Real Madrid a eu toutes les peines du monde à arracher son premier titre de la saison avec la Supercoupe d'Europe. Dans le Lerkendal Stadion de Trondheim (Norvège), les Merengue sont passés tout proche de la correctionnelle face au FC Séville de Jorge Sampaoli, triple tenant de la Ligue Europa.
Pourtant, et malgré ses nombreux absents au coup d'envoi (Bale, Cristiano Ronaldo, Pepé, Modric, Benzema, James Rodriguez, Navas), le Real de Zidane avait bien commencé la partie grâce à Marcos Asensio, la révélation de l'été décochant un coup de canon sur lequel Rico ne pouvait que s'incliner (1-0, 21e).
Sauvés par Sergio Ramos à la 93e minute
Pas franchement dominateur ni maà®tre de son sujet, le Real Madrid s'est d'abord fait rejoindre sur un but de Franco Vazquez (1-1, 41e), consécutif à un festival dans la surface de Vitolo face à un Varane endormi. Dans une partie menée à petit rythme, le Real lance Karim Benzema dans la bataille (62e) mais se laisse surprendre dix minutes plus tard. Sergio Ramos fait faute sur Vitolo dans la surface et donne à Konoplyanka le penalty du 2-1 que l'Ukrainien ne rate pas (71e). Alors qu’on pensait la partie terminée, c'est l'inusable Sergio Ramos –toujours là dans les money-time madrilène – qui a finalement ramené les Merengue dans le match au bout du temps additionnel (90+3e).
A dix, Séville craque à la fin
La prolongation commence idéalement pour la bande à Zidane avec l'exclusion de Timothée Kolodzjieczak pour un second carton jaune (93e). Proche de prendre les devants sur un but de la tàªte refusé à Sergio Ramos, le Real enchaà®ne les occasions lors du deuxième acte des prolongations et trouve finalement la faille à la 119e minute par le remuant Dani Carvajal (3-2), sur un exploit individuel. Au bout du suspense et dans une Supercoupe d'Europe complètement folle, la Maison blanche s'impose.
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Arnaud Carond