Ce qui n’empàªche pas, et elle en a bien le droit, de donner son sentiment sur l’équipe de France. Et forcément, la patronne du Front National tire sur tout ce qui bouge. Ni plus, ni moins que d’autres, d’ailleurs. Seul souci, elle mélange beaucoup de choses et en arrive à dire certaines contre-vérités. Sur l’antenne de LCI, elle revient tout d’abord sur un fait, partagé en effet par le plus grand nombre : ‘Il y a une vraie rupture avec le peuple franà§ais. Une équipe ne peut àªtre poussée uniquement par l’appât du gain ou par l’égo des individualités(…)Ce sont des mal élevés, qui ne suscitaient pas la fierté nationale, qui d’ailleurs se moquaient manifestement du fait de représenter la France.’ Avant bien entendu, de donner une touche politique : ‘Il y a eu un problème communautaire, je ne sais pas si c’est encore le cas aujourd’hui.’ Et de tomber dans une explication économique qui ne tient absolument pas la route : ‘Les mauvais résultats et le manque d'amour pour l'équipe de France sont la conséquence de l'ultra-libéralisme appliqué au football. Cela donne des résultats épouvantables. On a voulu faire du football une structure uniquement pour faire de l'argent (”¦) Il faudrait bloquer la masser salariale dans les clubs de football.’On rappellera donc à Madame Le Pen que les Bleus ont été champions du monde et d’Europe avec des règles similaires. Qu’à l’époque, déjà , gros salaires et ultra-libéralisme étaient déjà dans l’univers du ballon rond. Et qu’en France, enfin, bon nombre de clubs bloquent déjà leur masses salariales.