ASSE : Abdelhamid explose le Top 10 des salaires des Verts 

Si le nouveau propriétaire de l’AS Saint-Étienne calque sa politique de rémunération sur celle d’Arsenal, en privilégiant les primes de performance aux salaires élevés, le vétéran placardisé Yunis Abdelhamid s’en tire très bien. 

Vrais ou faux, les salaires de Ligue font jaser. Du moins à chaque fois que le quotidien l’Equipe accorde une édition toute entière pour les divulguer. C’est le cas ce matin à l’Association Sportive de Saint-Etienne. Et la nouvelle ne risque pas nécessairement de rabibocher Yunis Abdelhamid avec les supporters de l’ASSE. Placardisé depuis son début de saison calamiteux avec les Verts, et son entraîneur de l’époque, Olivier Dall’Oglio, le défenseur central marocain figure pourtant tout en haut du classement des salaires du vestiaire stéphanois. Et ce avec, paraît-il, 80 000 euros bruts mensuels. Ce qui constituerait dans un grand club de la Ligue 1 une bouchée de pain, mais qui est à l’ASSE ce qu’il se fait de mieux. Dans ce classement des salaires des Verts, donné par l’Equipe, on retrouve derrière Abdelhamid, l’attaquant Ibrahim Sissoko, avec 70 000 euros brut, et le défenseur de l’ASSE, Dennis Appiah, avec 70 000 euros brut.  En quatrième position, place à Irvin Cardona, qui a accepté de diviser son salaire fixe par deux, pour revenir une seconde fois en prêt chez les Verts de Saint-Etienne le 28 janvier dernier lors du mercato hivernal.

Abdelhamid mieux payé que Cardona 

Le Nîmois de naissance a même consenti à ce que son option d’achat de quatre ans et les 3 M€ d’indemnité de transfert ne soient finalement pas obligatoires en fin de saison. Selon le quotidien L’Équipe, toujours, celui qui reste sur une passé décisive pour Stassin sur le terrain de Montpellier, n’a pas définitivement renoncé à toucher l’intégralité de son salaire allemand pour autant. Le board de Kilmer (Ivan Gazidis, son président, Huss Fahmy et Jason Rosenfeld, ses vice-présidents exécutifs en charge du football) s’inspire du système de primes de performance mis en place en son temps par Arsène Wenger à Arsenal, où ils ont travaillé avec lui. 

L’ASSE calquée sur le système d’Arsenal

Ce modèle version Gunners prévoit un delta du salaire de l’ordre de 40 %. Il est indexé sur une multitude de bonus liés au rendement du joueur et de l’équipe : présence sur la feuille de match, nombre de titularisations et de matches joués corrélés aux points pris. Une prime au but et/ou passes décisives a, en revanche, été exclue afin de préserver l’unité collective du groupe. Ce système présente plusieurs avantages : en plus de permettre au club d’amortir autant que faire se peut l’aléa du résultat sportif, il offre une certaine homogénéité en termes de grille de salaires, en assurant la paix sociale dans le vestiaire. 

Les salaires des Verts, dans leur ensemble, sont à des années lumière de ce qui se fait au PSG, bien entendu. Plusieurs joueurs de l’ASSE sont ainsi tous à 60 000 euros brut, que ce soit Larsonneur, Wadji, Fomba ou même Davitashvili. Un PSG qui, justement, arrive dans le chaudron samedi soir pour le match si important de la 27e journée de Ligue 1. Pour rappel, l’ASSE se doit de prendre des points si elle veut se maintenir dans l’élite du championnat de France de football. Les joueurs d’Eirik Horneland, qui émarge selon l’Equipe à 45 000 euros brut, auront du coup des salaires similaires à ceux dont ils disposent aujourd’hui. Ce qui ne sera pas le cas si l’ASSE descend dans le championnat de France de Ligue 2, bien entendu.

Top 10 des salaires de l’ASSE :

⁃            Yunis Abdelhamid 80 000 brut mensuels 

⁃            Ibrahima Sissoko : 70 000 €

⁃            Ibrahima Wadji, Gauthier Larsonneur, Lamine Fomba, Zuriko Davitashvili, Dennis Appiah et Irvin Cardona : 60 000 € 

⁃            Anthony Briançon et Florian Tardieu : 50 000 €

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