Incapable de remporter la moindre victoire depuis leur succès à Montpellier cet été (3-1), le FC Nantes est confronté à une crise de résultats renforcée par son match nul contre l’AS Saint-Étienne à la Beaujoire (2-2).
Le FC Nantes s’avance aujourd’hui à Paris dans la peau de la victime idéale pour le PSG. Décevants et encore battus à Munich en Ligue des Champions mardi soir (0-1), les hommes de Luis Enrique vont probablement se transformer en rouleau compresseur pour des Canaris en mal de confiance.
« Si je vais là-bas pour penser que c’est le pire moment, ce n’est pas la peine, estime Pedro Chirivella dans Ouest France. C’est une équipe redoutable, mais pourquoi pas ? On l’a déjà fait il y a trois ans. Nous aussi on est touché dans notre orgueil, ça fait neufs matches qu’on ne gagne pas. Tout le monde nous voit prendre des buts, mais à nous de démentir les opinions. »
« Angers et Saint-Étienne nous ont fait mal »
Le capitaine du FC Nantes, qui sait à quel niveau il évolue cette saison, pense que le début de la crise traversée par les Canaris a été indirectement causée par ce match nul rageant contre l’ASSE, le 29 septembre dernier à la Beaujoire, après avoir mené de deux buts (2-2).
« Depuis neuf matches, il manque pas mal de choses. On est fébrile au niveau mental. Les matches d’Angers et Saint-Étienne, même Reims, nous ont fait beaucoup mal, a-t-il pesté. On mène tout le match, on se sent supérieur et on sort sans les trois points. Ça a pesé dans les têtes. Le plus grand changement à effectuer, c’est au niveau mental. On peut rivaliser contre beaucoup d’équipes. On l’a montré contre Lens et l’OM. »
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