Ancien joueur de l’ASSE, dans les années 80, Patrice Garande a depuis sévi sur les bancs de touche. Parti de Dijon, à l’été 2022, l’ex-entraîneur de Cherbourg, Caen ou Toulouse dirait oui à un appel des dirigeants stéphanois.
Plusieurs mois durant, il avait pour habitude de monter sur le grillage d’une tribune du stade Geoffroy-Guichard. Face au Kop Nord à chacun de ses buts, lorsqu’il évoluait à la fin des années 80 à l’ASSE en compagnie, notamment, de Philippe Tibeuf. Lui, c’est Patrice Garande, attaquant champion olympique 1984 qui, après sa carrière de joueur, a enchaîné sur le poste d’entraîneur.
Plusieurs expériences, à Cherbourg, Caen, Toulouse ou encore Dijon, qu’il quittait en 2022 avant une dépression nerveuse sur laquelle il est revenu pour nos confrères d’Eurosport. « Après avoir décidé de quitter Dijon, j’ai fait une dépression. C’était une souffrance terrible, je n’avais jamais ressenti ça. Je n’étais vraiment pas bien parce que j’avais un manque. Un manque de la compét’, du football, des joueurs, du vestiaire. Ce manque était physique. Cela a duré six mois jusqu’au moment où je n’avais plus ces manques. Aujourd’hui, je peux dire que je suis guéri. »
« Sauf peut-être Saint-Etienne »
Guéri, et tant mieux, mais pas nécessairement en attente d’un poste. Du moins en fonction des appels qui pourraient intervenir au fil de la saison. Car Garande l’ancien Vert ne dirait pas non à un poste d’entraîneur à l’ASSE. « Si un club me demandait de venir entraîner, je n’irais pas sauf peut-être Saint-Étienne, Auxerre et Caen. » Les dirigeants de Kilmer Sports, en cas de mauvais résultats persistants pour Olivier Dall’Oglio, sont prévenus.