Droits TV Ligue 1 : DAZN refait planer la menace d’une ruine des clubs français !

DAZN s’agace du manque de collaboration de plusieurs clubs de Ligue 1 et du piratage qui freinent son développement. Certains craignent à la LFP que le diffuseur puisse s’en servir pour demander la révision de son contrat…

Le compte n’est pas bon. Avant le terme de sa première année de contrat, DAZN a mis les bouchées doubles pour faire décoller son nombre d’abonnés, qui tutoie la barre des 500 000 depuis fin novembre mais qui reste encore loin des objectifs de départ. Depuis, le principal diffuseur de la Ligue 1 multiplie les opérations commerciales et propose une offre éditoriale améliorée… sans obtenir de résultats probants. Selon DAZN, le piratage massif des rencontres du championnat et le manque de collaboration de certains clubs autour de sujets inside freinent la progression du nombre d’abonnés.

Selon L’Équipe, le sujet a été mis sur la table par les dirigeants du football français lors du dernier bureau de la LFP, le 28 janvier dernier : Benjamin Morel, le directeur général de LFP Media, a rapporté ces plaintes de DAZN. Et a mis en garde sur le fait que le diffuseur pouvait éventuellement se servir de ces reproches pour demander une révision de son contrat (400 M€ en moyenne par saison sur le cycle 2024-2029, et 325 M€ en 2024-2025).

La prochaine échéance en février…

La prochaine échéance (24 % de son total) doit être versée par DAZN ces jours-ci, avant d’être reversée dans la foulée aux clubs. Le guide de répartition des droits de diffusion de la L1 prévoit en effet un versement (issu des paiements de DAZN et de beIN Sports) de 56,9 M€ le 14 février. Quoi qu’il en soit, un bilan pourra être fait le 1er décembre 2025, puisqu’une clause de sortie existe dans les contrats. Elle peut être activée par DAZN ou la LFP si le seuil de 1,5 million d’abonnés n’est pas atteint à cette date, ce qui mettrait un terme à l’accord de diffusion au bout de deux saisons, trois ans avant l’échéance de 2029. Et qui entraînerait automatiquement la fin du bail existant entre beIN Sports et la Ligue.

« Si cela arrive, le football français devrait alors remettre les droits de la L1 sur le marché ou lancer sa propre plate-forme. Une perspective déjà envisagée au début de l’été, mais repoussée, par crainte d’un échec qui précipiterait des clubs dans la faillite », conclut le quotidien sportif. L’épée de Damoclès est ressortie…

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Voici la une du journal L'Équipe du mardi 4 février

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— L'ÉQUIPE (@lequipe) February 4, 2025