FC Nantes : bonne nouvelle pour la dissolution de la Brigade Loire !

Ciblés, la Brigade Loire (FC Nantes), association ultra historique, les Offender (RC Strasbourg), groupement hooligan d’ultradroite, et la Légion X (Paris FC), formation dissidente récente, n’ont pas vu de procédure de dissolution engagée à leur encontre pour l’instant. 

La procédure de dissolution de certains groupes ultras n’est pas totalement engagée dans l’esprit des autorités et du gouvernement français. Ciblés, la Brigade Loire (FC Nantes), association ultra historique, les Offender (RC Strasbourg), groupement hooligan d’ultradroite, et la Légion X (Paris FC), formation dissidente récente, n’ont pas vu de procédure de dissolution engagée à leur encontre pour l’instant. 

Au total, neuf dossiers à l’instruction

Au total, neuf dossiers seraient à l’instruction. « La dissolution, c’est une des armes, mais c’est une arme ultime, pour envoyer un signal, une prise de conscience collective », précise à L’Équipe une source à l’Intérieur. Celle-ci ajoute que le Collectif Ultras Paris (CUP), qui s’est encore fait remarquer lors du dernier Classique, est « dans le viseur depuis un moment ». « Il n’y a aucun groupe d’ultras qui n’est pas concerné par la surveillance du ministère », précise-t-on. 

« La dissolution n’est pas une solution miracle »

« La dissolution n’est pas une solution miracle, prévient Nicolas Hourcade, sociologue spécialiste du supportérisme. Il ne faut pas se l’interdire, mais il faut vérifier qu’on le fait dans des cas bien adaptés, car ce n’est pas un facteur décisif de décrue des incidents et encore moins de démobilisation des forces de l’ordre. Elle peut même déstabiliser une tribune. Mais, sur des bandes de hooligans par exemple, cela peut être pertinent. » 

Au vu de précédentes dissolutions, ce même Hourcade recommande d’explorer des solutions alternatives, comme des suspensions d’associations ou des pactes de non-agression entre groupes rivaux. 

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