FC Nantes
FC Nantes : la nouvelle charge violente de Kombouaré sur les journalistes !
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Par
Alexandre Corboz
S’il a refusé de s’exprimer lors de ses deux dernières conférences de presse, fâché avec les journalistes locaux qui ont annoncé son éviction en décembre, Antoine Kombouaré a pris la parole ce dimanche matin dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC Sport.
Après les coups de sang viens désormais le temps des explications plus claires. Ce dimanche matin, sur RMC Sport, Antoine Kombouaré est revenu sur son vrai-faux licenciement au FC Nantes :
« Honnêtement, je n’étais pas fâché. Si j’étais fâché, les gens l’auraient vu. J’y suis allé, tranquillement. J’ai expliqué ce que j’avais à dire. Il y a des choses que je n’ai pas accepté. Pas le fait qu’on parle de moi. Après la défaite contre Brest, pendant 7 jours, j’avais ma tronche dans L’Equipe tous les jours (…) Il n’y a pas de soucis. Je suis préparé à ça. Mais c’est surtout quand tu es catégorique et que tu dis Antoine Kombouaré ne sera plus l’entraîneur du FC Nantes après la trêve (…) Tu peux aussi dire que tu t’es planté ».
Kombouaré aurait poussé Franck Kita à étudier son remplacement
Et le Kanak a poursuivi : « Hier, on s’est expliqué en off avec les journalistes locaux, Ouest-France, Presse-Océan et tout … Un gars de L’Equipe m’a traité de démago car j’aurais fait semblant de ne pas connaître les méthodes mais j’ai même dit à Franck Kita qu’il était normal de chercher un nouvel entraîneur puisque le club est en difficulté. Il rencontre 200 entraîneurs… Cela fait partie de son métier de dirigeant, d’anticiper et de prévoir. Moi, je n’ai aucun souci là-dessus. J’ai simplement dit que tant que j’étais là et qu’on m’a pas dit d’arrêter, je continue. Après, Franck fait son métier de dirigeant avec le président Kita. Ils rencontrent les entraîneurs qu’ils veulent mais moi je suis là, j’ai un contrat et j’adore mon travail (…) Ce que je reproche aux médias, c’est de ne pas avoir employé le conditionnel. On a écrit sur moi que je faisais semblant car tout est fini en coulisses. Quand tu écris ça, ça veut dire quoi ? C’est ça qui me met en colère. Pourquoi je reprocherais aux dirigeants d’aller trouver d’autres entraîneurs alors que le club est 14ème, 15ème ou 16ème ? (…) Les Kita ont certainement dit que c’était fini pour Antoine. Mais le travail du journaliste est de parler au conditionnel. Ils doivent mettre du conditionnel et prendre des précautions. Si le président a décidé de me virer avant de changer d’avis, c’est le problème du président et du journaliste. Je voulais une petite remise en question, un mea culpa. Mais ils (les journalistes) ne savent pas le faire. Ils ne veulent pas comprendre. On ne trouvera pas d’accord. »
🗣️ "J'ai été traité de démago alors que j'ai dit à Kita qu'il était normal de chercher un nouvel entraîneur puisque le club est en difficulté. Je n'ai aucun souci là dessus. Ça fait partie de son métier de dirigeant. Je reproche aux médias de ne pas avoir parlé au conditionnel" pic.twitter.com/JZvZ7APqwU
— Les Grandes Gueules du Sport – RMC (@GGsportRMC) January 5, 2025
Pour finir, Antoine Kombouaré a poursuivi ses attaques caractérisées sur les médias locaux, annonçant de grandes divisions entre eux : « Les journalistes m’ont même dit : « mais Antoine, on t’aime bien… » Mais je m’en fous, vous n’êtes pas là pour m’aimer ou pas aimer. Mais écrivez-le que vous vous êtes planté (…) Un seul journaliste s’est excusé. Après la conférence de presse, l’attaché de presse est venu me voir en me disant : « coach, le journaliste qui s’est excusé s’est fait arracher la tête par les autres ». « Pourquoi tu t’es excusé ? Pourquoi tu as parlé ? Regarde, nous on est dans la m… maintenant » ». Une version immédiatement démentie par le journaliste de Ouest-France David Phelippeau…
Et là il utilise le conditionnel ?! Juste lamentable. C’est évidemment faux. Le journaliste en question ne s’est d’ailleurs jamais excusé. Il a juste parlé avec Kombouaré de la situation. #FCNantes https://t.co/Ze6hTcr7Rt
— David Phelippeau (@dphelippeau) January 5, 2025
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