L’ASSE a renversé Reims (3-1) pour la première très convaincante d’Eirik Horneland sur le banc stéphanois. Des Verts conquérants, agressifs, le public en redemande !
C’était pourtant les mêmes joueurs, sans recrues, et il n’y avait pas Davitashvili, le meilleur buteur de la première partie de saison… Il y avait en revanche Nadé en défense, et un autre entraîneur, venu du froid… pour réchauffer tout le monde ! L’ASSE a remporté son 5e match de la saison hier contre Reims (3-1), elle a mis fin à une série de 4 défaites consécutives et elle pouvait difficilement rêver mieux pour débuter la nouvelle année. Une bonne bouffée d’oxygène. Ce succès permet à Eirik Horneland de débuter son aventure stéphanoise du bon pied, et on se demande comment le Norvégien a pu réussir à transformer le visage de l’équipe en si peu de temps. Dylan Batubinsika a apporté un élément de réponse après la rencontre : « On a adopté la philosophie du nouveau coach. Il nous demande de jouer, d’avoir la possession, d’aller de l’avant, et ça a fonctionné. On a pris beaucoup de plaisir. »
Si si, ces Verts savent jouer
D’entrée de jeu, le changement a été radical. Finie l’ASSE recroquevillée en défense et incapable d’aligner deux passes, sous la fin de l’ère Dall’Oglio. Horneland a présenté un bloc haut, avec une équipe qui a pressé, attaqué en passant tantôt par les côtés tantôt par l’axe, avec un jeu vertical, de l’agressivité, de la profondeur. Face à des Rémois vite dépassés, il n’a manqué que la finition en première mi-temps, et ce sont les Rémois qui ont ouvert le score sur une de leurs rares incursions via Nakamura, contre le cours du jeu. Mais loin de se désunir, l’ASSE a continué de pousser. Nadé a sonné la révolte pour permettre à Boakye d’égaliser, le Ghanéen s’est offert un doublé sur un service de Stassin, et l’attaquant belge a inscrit un joli troisième but pour parachever une victoire archi méritée, et prometteuse. Avec un tel match, le Chaudron aurait été en feu s’il n’avait pas été amputé de ses deux kops. Ce n’est que partie remise si les Verts confirment, mais on peut déjà penser qu’avec cette nouvelle philosophie, on ne devrait plus s’ennuyer à les regarder jouer. Difficile après pareille entame de penser que Kilmer Sports n’a pas eu le nez creux en intronisant Horneland. Et avec l’apport de quelques renforts cet hiver, on voit mal ce qui pourrait empêcher le projet canadien d’épouser une trajectoire bien plus sympathique que ces six derniers mois.
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