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Ligue 1

ASSE : les Verts vont accueillir le Diego Simeone norvégien !

Ben Karamoko, l’ancien défenseur de l’ASSE, s’est confié sur la très probable arrivée d’Eirik Horneland chez les Verts. Il l’avait connu en Norvège et le compare à Diego Simeone, le coach argentin de l’Atlético de Madrid.

La fumée blanche est attendue dès aujourd’hui ou demain : Eirik Horneland devrait bien succéder à Olivier Dall’Oglio sur le banc de l’ASSE. Le technicien norvégien n’est pas un inconnu pour le défenseur central Ben Karamoko, formé chez les Verts, qui l’avait côtoyé à Haugesund. Actuellement sans club, il s’est confié à Poteaux Carrés. « C’est avec Eirik que j’ai connu en 2018 à Haugesund en Norvège ma meilleure année de football, a-t-il glissé. Sur un plan humain et sportif, j’ai beaucoup apprécié notre collaboration. C’était ma première expérience à l’étranger. A Haugesund, Eirik a réussi à construire une bonne équipe où il y avait évidemment pas mal de joueurs norvégiens mais aussi des étrangers, des Africains. Bien sûr Ibrahima Wadji, que vous connaissez bien à Sainté mais aussi Ibrahima Koné, qui a évolué plusieurs saisons à Lorient et qui joue désormais en Arabie Saoudite. J’aimais bien le management d’Eirik, il faisait tout pour qu’on soit uni. On n’était pas l’équipe la plus forte mais on sentait vraiment qu’on était un bon groupe, solide et solidaire. »

« Il n’a pas peur de mettre son meilleur joueur sur le banc s’il ne fait pas les efforts »

Karamoko est visiblement sous le charme de son ex coach… « Sur le terrain, on se dépouillait, on jouait vraiment les uns pour les autres. On courait beaucoup et on avait des résultats. On a performé à Haugesund grâce à Eirik. Eirik est très proche de ses joueurs, très franc et très juste avec eux. Il n’a pas peur de mettre son meilleur joueur sur le banc s’il ne fait pas les efforts. C’est l’image que je retiens de lui, c’est un coach qui dit les choses clairement, sans fioritures. C’est quelqu’un qui donne beaucoup de la voix, qui bouge beaucoup. Je pense qu’on va bien l’aimer à Sainté mais il faudra lui laisser un peu de temps car il y a la barrière de la langue. Eirik vit les matches à fond, un peu comme Diego Simeone. Parfois je me disais : « C’est un dingue ! » Je ne sais pas s’il est encore comme ça car il ne faut pas oublier que c’était la première fois qu’il était l’entraîneur numéro un d’une équipe professionnelle. Haugesund, c’était un peu « son club » il y a terminé sa carrière de joueur, il y a commencé sa reconversion comme entraîneur adjoint avant d’y revenir quand je l’ai connu en tant que numéro, sachant qu’entretemps il a été sélectionneur d’équipes de Norvège chez les jeunes. »

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