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Eirik Horneland soucieux sur le banc de l'ASSE.
Ligue 1

ASSE – L’analyse de Laurent Hess : « L’effet Horneland a fait pschitt, à qui la faute ? »

L’ASSE a encore affiché un piteux visage à Marseille (1-5). Les débuts de Kilmer Sports interpellent de plus en plus…

Et une raclée de plus… On imaginait mal l’ASSE pouvoir rivaliser avec l’OM samedi. Un milieu Hojbjerg-Rabiot-Bennacer d’un côté, Ekwah-Bouchouari-Tardieu de l’autre, et on pourrait citer ainsi tous les postes… L’écart de niveau était bien trop important, et l’ASSE peut même s’estimer heureuse de n’avait perdu que 5-1. Sans quelques arrêts de Larsonneur, l’addition aurait pu s’approcher du 8-0 concédé à Nice à la fin de l’été. Depuis ce revers historique sur la Côte d’Azur, cinq mois se sont écoulés et l’ASSE a changé d’entraîneur, mais sur le terrain ce sont toujours les mêmes joueurs ou presque, toujours la même équipe, toujours aussi limitée.

Quels sont les ressorts pour Horneland maintenant ?

L’arrivée d’Horneland à la place de Dall’Oglio n’a rien changé, si ce n’est la philosophie de jeu. Les Verts sont plus offensifs avec le Norvégien, ils ont été plus séduisants lors des premiers matches, contre Reims (3-1) surtout. Mais depuis quelques semaines, ils ont été rattrapés par leur niveau et restent désormais sur 4 défaites et 2 nuls lors des six derniers journées. L’effet Horneland a fait pschitt. L’équipe n’avance plus. Plein d’enthousiasme à son arrivée, le technicien venu du froid ne fait pas mieux que son prédécesseur en terme de points. Il fait même un peu moins bien. Certains commencent à lui jeter la pierre, pointant son incapacité à changer de stratégie, l’absence de plan B. Mais là où Horneland s’est sans doute trompé, c’est dans l’évaluation de son effectif. Est-il toujours aussi convaincu de sa qualité aujourd’hui ? On peut en douter. Ce qui ne fait aucun doute en revanche, c’est que Kilmer Sports, le nouvel actionnaire du club forézien, s’est trompé en beauté dans sa stratégie, dans l’évaluation de l’équipe, du championnat, dans ses premiers choix de joueurs, sans parler de son mode de fonctionnement, de la gestion opérationnelle du club. L’été dernier, son Mercato à 23 M€ n’avait pas vraiment permis de renforcer un groupe qui venait de terminer 3e de L2. Et cet hiver, seuls Irvin Cardona et Maxime Bernauer sont venus « renforcer » l’équipe malgré ses nombreuses lacunes, clairement identifiées. Les supporters s’attendaient à beaucoup mieux, Horneland aussi, sans doute. Mais c’est avec ce groupe là que le Norvégien, qui n’a même pas vu arriver un nouveau latéral en janvier, va devoir maintenir l’équipe en L1. Un sacré challenge, même si Montpellier, Le Havre et Reims, voire Nantes, ont aussi du souci à se faire. Le prochain adversaire des Verts, Angers, navigue quant à lui dans des eaux un peu moins troubles, à 8 points de l’ASSE. Un tel écart entre les deux promus après 22 journées aurait été difficile à imaginer au coup d’envoi de la saison, mais il faut croire que malgré des moyens financiers bien moins importants, le SCO a des atouts que l’ASSE n’a pas.


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