Passé par l’ASSE de 2007 à 2011, Dimitri Payet a fait la misère à Blaise Matuidi lorsqu’ils évoluaient ensemble dans le Forez.
Dimitri Payet a marqué chaque club où il est passé, et l’ASSE ne fait pas exception. L’ancien attaquant stéphanois Idriss Saadi s’est récemment confié sur Hako TV au sujet du talent exceptionnel du Réunionnais lorsqu’ils évoluaient ensemble sous le maillot des Verts.
L’insolence de Payet avec Matuidi
Idriss Saadi se souvient avec admiration des prouesses techniques de Payet à l’ASSE. Son aisance balle au pied et sa confiance en lui l’ont impressionné dès le premier instant : « Franchement, à l’époque, il était en pleine confiance. C’était abusé. J’étais choqué, je savais même pas qu’on pouvait être aussi sûr de soi », retranscrit Peuple Vert.
Dans le vestiaire, Payet ne manquait pas d’assurance, mais toujours avec humilité. Il aimait annoncer ses exploits avant même qu’ils ne se produisent. « Parfois, il se penchait vers moi et me disait : ‘T’as vu Blaise ? Aujourd’hui, je lui mets trois petits ponts.’ En parlant de Blaise Matuidi. Et Blaise, à l’époque à Saint-Étienne, c’était le meilleur récupérateur de Ligue 1, un vrai top player. »
« Je me disais : ‘C’est pas possible, comment il fait ça ?’ »
Et ce qui semblait être une simple déclaration devenait rapidement une réalité sur le terrain. « Il prenait la balle, enchaînait un passement de jambe et un petit pont. Mais fluide, naturel, comme si c’était facile. Juste un petit extérieur du pied, il levait la tête, et bam ! Moi, j’étais là, bouche bée. Ensuite, il revenait vers moi et lâchait un ‘un’, puis ‘deux’, puis ‘trois’. J’ai halluciné. Je me disais : ‘C’est pas possible, comment il fait ça ?’ »
Mais au-delà de sa technique, c’est surtout son intelligence de jeu qui impressionnait ses coéquipiers. Payet avait cette capacité à anticiper chaque action avant même qu’elle ne se déroule. « Ce qui me marquait le plus, c’était sa vision du jeu. Il scannait le terrain d’une manière impressionnante. Toujours le bon geste, le bon dribble, la bonne passe. » Une qualité rare qui le différenciait des autres joueurs : « Quand je vois un joueur respecter aussi bien les timings, que ce soit pour une passe ou une frappe, je sais que c’est un crack. Et ça, c’est pas donné à tout le monde », a conclu Saadi.