En marge de la rencontre ASSE – PSG, plus de 5000 supporters mais également des hommes politiques ou encore le président Ivan Gazidis manifesteront contre la possible dissolution des Magic Fans et des Green Angels.
Le 1er avril (et ce n’est pas une blague !) pourrait signifier la fin de presque 35 ans d’histoire des tribunes à Saint-Etienne. C’est en effet à cette date que les Magic Fans et les Green Angels seront entendus au Ministère de l’Intérieur par Bruno Retailleau et devront convaincre pour éviter la dissolution qui leur est promise.
En attendant, c’est mobilisation générale dans le Forez pour ce qui pourrait être le dernier match à la maison des deux groupes Ultras face au PSG ce samedi (19 heures). En effet, alors que 38 169 supporters sont attendus et que le Chaudron devrait battre à cette occasion son record d’affluence de la saison, les deux Kops veulent se servir de cette vitrine pour marquer les esprits et prouver leur importance dans le microcosme stéphanois.
Ce midi, sous la pluie et sur la place Jean-Jaurès, la manifestation « Le Chaudron ne se dissout pas » doit avoir lieu, soutenu de nombreuses personnalités (notamment politiques) aux côtés des MF91 et des GA92 mais également de nombreuses associations de supporters venues de toute l’Europe (Torcida Split, Brescia, Stuttgart…). On parle d’une mobilisation autorisée par les autorités de 5000 personnes.
Un sénateur propose le « permis à points » des Ultras
Du côté de l’ASSE, Ivan Gazidis devrait d’ailleurs participer au mouvement selon L’Equipe. Le représentant de Kilmer Sports Ventures – qui débarque ce matin dans le Forez – accueillera à minima le cortège aux abords du stade… et pourrait même parader avec eux sur le trajet. Une manière de « se draper des habits du président du peuple » et « d’assurer une paix sociale autour d’un club à la lutte pour son maintien ». L’ancien boss d’Arsenal et du Milan accompagnera aussi Green et Magic à Paris mardi pour leur audition.
Sénateur LIRT de la Loire et opposant au projet de dissolution, Pierre-Jean Rochette propose de son côté dans le quotidien sportif que le gouvernement mette plutôt en place un permis à points pour les groupes Ultras : « Une fois que le permis arriverait à zéro, le groupe serait dissous. C’est un moyen de responsabiliser les supporters. Il faut définir un cadre précis, plus clair qu’aujourd’hui et avoir aussi des décisions judiciaires assumées. Il faut un engagement réciproque des supporters et des pouvoirs publics ».
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