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Ligue 1

Droits TV : Labrune débarqué prochainement ?

Pour son échec patent dans la négociation des droits TV mais également pour son train de vie luxueux, le président de la LFP, Vincent Labrune, pourrait être viré.

En fin de matinée, alors que le conseil d’administration de la Ligue venait de se terminer, Daniel Riolo a publié un tweet dans lequel il hallucinait devant les remerciements adressés par le président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot, à Vincent Labrune. Il faut dire que le patron de la LFP est critiqué de toutes parts depuis que les négociations pour les droits TV sont vouées au fiasco.

« Des remerciements de funérailles »

Mohamed Toubache-Ter a répondu au journaliste que ces remerciements relevaient davantage d’adieux polis que de félicitations sincères : « Ne soyez pas dans la naïveté, les remerciements à l’endroit de Vincent Labrune sont des remerciements de « funérailles » ». Ainsi donc, le président de la LFP pourrait être débarqué très prochainement. Outre le catastrophique feuilleton des droits TV, qui a plongé de nombreux clubs dans la difficulté financière, Labrune a pour casseroles la prime qu’il s’est octroyé pour la négociation avec CVC, le deal avec CVC, justement, qui va plomber la L1 pour les années à venir, les nouveaux locaux de la Ligue en plein cœur de Paris qui ont coûté très cher, la masse salariale qui a explosé, etc.

Après avoir plombé le seul OM vainqueur de trophées depuis 30 ans, Vincent Labrune va donc réussir l’exploit de se faire indiquer la porte de sortie à la Ligue avant la fin de son mandat, ce qui ne est rarissime. Une preuve de sa compétence. On notera également que les présidents des deux plus hautes instances françaises de football, Noël Le Graët et Vincent Labrune, ont été contraints à la démission ou renvoyés. Chacun en tirera les conclusions nécessaires…

Pour résumer

Selon Mohamed Toubache-Ter, les remerciements de certains présidents de clubs de L1 à l’attention de Vincent Labrune lors du conseil d’administration de ce jeudi avaient des allures de « funérailles » car le sort du dirigeant serait scellé.

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