Pour la période 2024-2029, la L1 a trouvé ses diffuseurs et c’est DAZN qui a fini par remporter la mise contre 400 M€ pour diffuser 8 matchs par journée, beIN Sport récupérant la dernière rencontre moyennant 100 M€ à l’année. Si beIN a maintenu son abonnement à 15€ par mois permettant d’avoir accès à 1 match de L1, à la Ligue 2, la Coupe de France, la Liga, la Bundesliga et la Süper Lig, DAZN est très critiqué pour ses tarifs. La plateforme propose deux possibilités : une première à 14,99€ par mois pour regarder un match de L1 par journée, et une seconde à 29,99€ mensuels pour les 8 rencontres.
« Le consommateur doit comprendre qu’il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs »
Mais selon son patron Shay Segev, il n’y a pas à s’offusquer… « Le prix est le résultat de deux facteurs principaux, soutient-il dans L’Equipe. Le prix que nous payons à la LFP pour les droits et le volume de personnes susceptibles d’acheter ce produit. Ce prix a été établi aussi sur la base de notre expérience sur les marchés voisins et nous estimons qu’il correspond à la valeur de l’offre que nous proposons (L1, Betclic Élite de basket, boxe, MMA, ligues féminines de foot). 29,99 € par mois, pour notre offre en France, est un juste prix. En prenant en compte les différentes formules, nous avons besoin de 1,5 million d’abonnés ne serait-ce que pour couvrir nos dépenses. Le consommateur doit comprendre qu’il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs. Parce qu’en fin de compte, si cela ne fonctionne pas, qu’est-ce que cela signifiera pour le football français ? Nous devons assurer un minimum de valeur ».
Pour résumer
Selon le patron de DAZN, les consommateurs de Ligue 1 vont payer le juste prix. « Le consommateur doit comprendre qu’il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs. Parce qu’en fin de compte, si cela ne fonctionne pas, qu’est-ce que cela signifiera pour le football français ? », a-t-il glissé à L’Equipe.