De retour de suspension au Parc des Princes ce samedi, Nicolas Pallois doit-il être titularisé ce samedi lors de PSG – FC Nantes ? Deux journalistes de la rédaction ne sont pas d’accord sur le sujet.
NON
Même si je pense que, plutôt que de partir sur le tandem Castelletto – Zézé, Antoine Kombouaré sera tenté par l’idée d’une défense à trois au Parc des Princes, je ne suis pas convaincu que le joueur de 37 ans soit dans les meilleures dispositions pour défier Paris… Surtout si Luis Enrique reste avec un joueur vivace type Dembélé ou Lee en N°9 plutôt que de relancer Gonçalo Ramos.
S’il est encore capable de quelques matchs de guerriers, le natif d’Elbeuf reste sur une énorme bévue qui a coûté le nul à Lens (2-3) suivi d’une suspension contre Le Havre pour accumulation de cartons jaunes. Non pas que je pense que Pallois n’aura pas le caractère pour rebondir mais j’ai peur justement que l’envie de bien faire et l’excès d’engagement ne le mette assez vite sous la menace. Surtout que la LFP a désigné Jérémy Stinat comme référé sur ce match, un arbitre qui cartonne plus que la moyenne en Ligue 1 (3,74 cartons jaunes par match) et qui siffle pas mal de penalty (0,37 par match).
Alexandre CORBOZ
OUI
« Lors de leur défaite à Lens (2-3), les Canaris avaient lâché un succès qui leur tendait les bras en prenant deux buts dans les dernières minutes et Nicolas Pallois avait été coupable d’une erreur terrible sur le troisième but des Sang et Or. Mais avant cette boulette, le vétéran était en train de livrer un gros match. Cela me fait un peu penser aux critiques qui ont accompagné le match de Safonov, le gardien du PSG, lors de la défaite parisienne à Munich (0-1) ce mardi. Dans les deux cas, on ne retient que l’erreur, et je trouve que c’est quand même dur, voire injuste.
Non, à mon sens, dans ce FC Nantes qui va mal, Pallois a un rôle important à jouer. On sait que l’ancien bordelais est investi, qu’il a un bon état d’esprit. Je pense donc que les Canaris ont plus que jamais besoin de lui, de son leadership, pour se sortir de la galère. Pallois, c’est le genre de gars avec qui on peut partir à la guerre. A 37 ans, on peut être sûr qu’il donnera tout pour ne pas finir sa carrière sur un cuisant échec. »
Laurent HESS