De retour au FC Nantes depuis un an, Antoine Kombouaré ne fait « pas le travail » qu’il « aime » selon lui. Il est plutôt mécontent de son bilan à date.
Dimanche, à l’occasion du match entre le FC Nantes et le Havre au stade Océane, Antoine Kombouaré fêtera les un an de son retour sur le banc des Canaris. L’occasion pour le Kanak de faire le bilan d’une période éprouvante, entamée à jouer le maintien en Ligue 1 et qui se poursuit sur la même veine.
« Un mot pour définir mon année ? Compliquée. Pour être honnête avec vous : ce n’est pas le travail que j’aime mais bon, on le fait. Parce qu’on est dans la difficulté, pour plein de raisons. Est-ce que je regrette mon retour ? Jamais de la vie ! Moi, quand c’est compliqué, j’affronte les problèmes. Je ne me plains jamais, j’ai horreur de ça. Je vais au-devant des difficultés et on travaille », a glissé l’intéressé, qui a bien conscience qu’il est passé proche de ne plus être là 12 mois après sa nomination : « L’hiver dernier, vous l’avez dit mais moi je le savais que j’ai été à deux doigts de ne plus être l’entraîneur du FC Nantes… Mais j’ai quand même beaucoup de frustration car, avec ce groupe, on peut faire beaucoup mieux mais c’est la vérité du moment. On espère que ça finisse bien ».
« Des supporters de Ligue des Champions, une équipe de maintien »
Quant à savoir s’il était mieux à la tête du FC Nantes ou tranquillement à son domicile à se reposer, « AK » a d’abord souri face à cette « bonne question » avant d’assurer son envie sans faille d’être en poste, lui qui « réfléchit différemment quand c’est le FC Nantes » : « Même si c’est compliqué, je suis surtout content de travailler. Je continue de penser que c’est un privilège d’être aujourd’hui entraîneur du FC Nantes. Je suis un entraîneur heureux, un homme heureux surtout. Cela reste un très grand club. Nous on a la chance d’avoir des supporters qui jouent la Ligue des Champions et notre équipe joue le maintien. Il y a un gap trop important. J’aimerais qu’on refasse ce qu’on a fait la première année. J’ai beaucoup aimé… »