Ligue 1

FC Nantes : l’avenir de Kombouaré fait encore débat chez les Canaris !

Par
Laurent Hess
18 février 2025 19h00

Après la défaite historique du FC Nantes le week-end dernier à Monaco (1-7), Antoine Kombouaré doit-il rester sur le banc des Canaris ? C’est notre débat.

Encore

« Selon moi, Antoine Kombouaré n’est pas le principal responsable de la gifle reçue à Monaco. Tout s’est compliqué après l’expulsion de Cozza, l’édifice s’est fissuré, Lopes s’est déchiré, et les Canaris ont volé en éclats. On peut reprocher à Kombouaré de ne pas avoir trouvé les ressorts pour éviter le naufrage, mais de là à le virer, à tout remettre en cause…

Il reste 12 matches pour finir la saison et atteindre l’objectif du maintien. Le Mercato hivernal est terminé. C’est avec cet effectif que Nantes doit se sauver, et cet effectif, personne ne le connait mieux que Kombouaré. Je ne vois donc pas ce qu’un changement de coach pourrait apporter. Je ne vois pas comment un nouveau coach pourrait révolutionner l’équipe. Il devra composer avec ces joueurs là et le fait est qu’ils sont limités. Kombouaré n’est ni fou ni aveugle : s’il avait de meilleurs joueurs à disposition, il les alignerait. Et on parle quand même du coach qui a permis au FCN de remporter son dernier titre. Et de se maintenir en L1, aussi, ce qui n’était pas un mince exploit en 2021, quand il était venu remplacer Domenech au chevet des Canaris. »

Laurent HESS

Le marché sauve Kombouaré

« Le début d’année 2025 du FC Nantes est en trompe-l’œil. Si les Canaris ont réussi à accrocher certains poids lourds de Ligue 1 comme le LOSC, l’AS Monaco (à l’aller) ou l’OL, il faut rappeler qu’ils n’ont pris qu’un point à chaque fois. En lorsqu’on est lancé dans une opération maintien, ce résultat est bien maigre. Le problème de ce FCN-là, c’est qu’il ne donne pas l’impression d’avoir la faculté de pouvoir faire beaucoup mieux. On sait par exemple que l’intensité dans le travail n’est pas le fort du staff d’Antoine Kombouaré pendant la semaine. Et que le seul « levier guerrier » ne serait pas suffisant pour concerner certains joueurs.

Alors, lui, le Kanak n’est pas le seul coupable. Il paye pour beaucoup le manque de liant dans la politique du recrutement guidé par les Kita et il ne doit finalement son poste qu’à avec Franck Kita et à un marché des coaches libres bien creux cet hiver. Le calendrier à venir pourrait accélérer sa chute : le RC Lens à la Beaujoire et l’OM à l’Orange Vélodrome. Sans compter que la dernière ligne droite de la saison est des plus périlleuses avec le LOSC, le PSG, l’OGC Nice et un derby contre le Stade Rennais bouillant fin avril. On saura alors si le Kanak était l’homme de la situation. Ou pas. »

Bastien AUBERT