La commission de discipline va statuer aujourd’hui sur les incidents de Nantes-Le Havre (0-2). Un nouvel élément atténue la volonté d’en découdre des ultras de la Brigade Loire.
Comme expliqué plus tôt dans la journée, la commission de discipline va se pencher sur la tentative d’invasion du terrain par la Brigade Loire dimanche, à la fin du match entre le FC Nantes et Le Havre (0-2). Les faits sont suffisamment graves pour que le ministère de l’Intérieur ait réfléchi à une dissolution du groupe ultra. Cela devrait inciter la commission à frapper fort, sans doute avec un huis clos pour un ou plusieurs matches. Sachant que le prochain est le derby contre le Stade Rennais, L’Equipe a estimé le manque à gagner d’une telle mesure à un million d’euros pour le FC Nantes. Mais il y a peut-être encore un moyen d’éviter le pire…
Les ultras n’étaient finalement pas armés ?
Dans son édition du jour, Ouest France consacre un article à la société privée ayant assuré la sécurité à la Beaujoire dimanche. Ceux qu’on a pris pour des CRS tentant de repousser les ultras nantais étaient en fait des salariés de cette société. On peut lire dans l’article qu’il n’y a eu « aucun affrontement, aucun blessé. Et les barres de fer que certains ont cru voir dans les mains de supporters nantais étaient en réalité des mâts en plastique ! ».
Si la tentative d’envahissement est un fait suffisamment grave pour être sanctionné, le fait qu’il n’y ait pas eu de heurts et que les ultras n’aient pas été armés est très positif. Cela pourrait inciter la commission de discipline à prononcer un huis clos partiel plutôt que total.
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