Sébastien Deneux, le président de la Commission de discipline de la LFP, a une nouvelle fois pris la parole suite à l’affaire Pablo Longoria… Et il a ouvert le débat sur l’interdiction des dirigeants en bord terrain.
Quelques jours après avoir sanctionné Pablo Longoria de 15 matchs de suspension après son coup de sang lors d’AJ Auxerre – OM (3-0), le président de la commission de discipline Sébastien Deneux a une nouvelle fois matraqué le boss de Marseille dans un entretien accordé au site internet du Parisien.
« Le mot de corruption n’avait jamais été utilisé et martelé comme cela au cours d’une soirée », avance le président de cette Commission indépendante de la LFP qui juge le comportement de l’Espagnol « lunaire » et est lassé de la boucle de communication de tous les clubs concernant l’arbitrage : « Il faut que tous les clubs réussissent à sortir de cette logique qui consiste à dire que toute décision litigieuse est un scandale et une injustice arbitrale. Ce n’est pas sérieux ».
Pablo Longoria a été suspendu 15 matchs fermes pour son pétage de plombs à Auxerre
— Le Parisien (@le_Parisien) February 28, 2025
Sébastien Deneux, président de la commission de discipline de la LFP, n’a pas souvenir de tels propos. Il nous explique le pourquoi d'une telle sanction ⤵https://t.co/22bDdLa4d4
Les dirigeants bientôt interdits de bord terrain ?
A ses yeux, il faut réformer de manière urgente la place des dirigeants les soirs de matchs… en appliquant désormais une tolérance zéro pour ce genre de dérapage : « Je considère que les dirigeants, notamment les directeurs sportifs, n’ont rien à faire en bord tribune. Ils n’ont rien à y faire, même s’il y a des contre-exemples et des comportements irréprochables. Je pense à Laurent Nicollin à Montpellier, systématiquement sur le banc et avec lequel on n’a pas de difficultés. Malheureusement, je me demande s’il ne faut pas interdire de manière plus pérenne certains accès parce qu’il se passe toujours de quelque chose de négatif ».
Une décision qui n’est pas du ressort de la Commission de Sébastien Deneux mais bel et bien de la LFP, invitée à revoir sa charte.