LFP : Labrune fait s’étrangler Riolo et Ménès avec son interview lunaire

Dans les années 80, Coluche avait eu cette phrase pour décrire une certaine catégorie de personnes : « Ils osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ». Ce mercredi, Vincent Labrune a osé. Osé défendre son bilan indéfendable en se dédouanant, osé jurer que personne n’aurait fait mieux dans le dossier des droits TV et que 500 M€, c’est quasiment ce qu’il espérait quand il parlait du milliard car ses interlocuteurs lui disaient que la L1 valait zéro. Oser s’attribuer les mérites des affluences en hausse dans les stades de L1 ou d’une baisse des incidents dans les stades (Vincent Duluc rappelle que Fabio Grosso a failli perdre un œil aux abords du Vélodrome…). Oser se vanter de la lutte contre l’homophobie alors que chaque année, des joueurs refusent de se prêter au jeu.

« Il se vend beaucoup mieux qu’il n’a vendu son championnat »

Bref, une interview bien lunaire d’un homme isolé dans sa tour d’ivoire, qui n’entend pas le petit peuple réclamer sa tête. Evidemment, ses deux principaux pourfendeurs, Daniel Riolo et Pierre Ménès, ne pouvaient laisser passer ça. L’un et l’autre ont réagi avec virulence sur X. « L’interview du président de la LFP dans L’Equipe est absolument hallucinante… comment des présidents de L1 peuvent encore le soutenir ? Ça n’a aucun sens. Il a enfin parlé pour se défendre mais il s’enfonce dès qu’il parle… », a écrit Riolo.

« Incroyable interview de Labrune dans L’Equipe. En gros, pour résumer, il a tout bien fait, tout est grâce à lui et les gens ont tort de se plaindre. Il se vend beaucoup mieux qu’il n’a vendu son championnat. Et les présidents vont gober ça ? », a écrit en écho Pierre Ménès. Dans son interview, Vincent Labrune va jusqu’à parler de complot à propos des critiques qui réclament sa tête…

Pour résumer

Daniel Riolo et Pierre Ménès n’ont pas manqué de s’indigner de l’interview complètement hors sol de Vincent Labrune dans L’Equipe du jour. Le président de la LFP y défend notamment son bilan dans le catastrophique dossier des droits TV.