OL : les comptes dans le rouge vif, Botafogo interdit de recrutement par la FIFA !

L’OL a dévoilé son bilan financier de la première moitié de saison 2024-25… et il est effectivement catastrophique, justifiant presque à lui seul la décision de la DNCG cet hiver.

Ce jeudi soir, l’OL a dévoilé ses comptes pour le 1^er semestre de l’exercice 2024-25 … Et, à la lecture de certains chiffres inquiétants, on comprend mieux pourquoi la DNCG a eu la main lourde contre le club rhodanien à mi-parcours. En effet, au 31 décembre 2024, l’Olympique Lyonnais, via sa structure Eagle Football Group, affichait un excédent brut d’exploitation négatif de 46,1 M€ qui a totalement dévissé par rapport à l’année précédente (+7,6 M€) mais également un résultat net négatif de 117 M€ (contre « seulement » 60,6 M€ à la même époque un an plus tôt).

Si la billetterie, les droits TV et marketing et les produits dérivés affichent une hausse plus ou moins marquée, le principal écart avec la saison précédente était sur le trading joueurs (-60,1 M€) avec des ventes en berne à mi-parcours avant le Mercato réalisé cet hiver par Matthieu Louis-Jean.

Communiqué Eagle Football Group:

Résultats semestriels 24/25 au 31/12/24:

Lien: https://t.co/r6y2mw0P6g pic.twitter.com/WXRzp22LFa

— Max (@MaxOL69) March 27, 2025

La masse salariale avait augmenté de manière délirante cet été !

Dans son communiqué, l’OL annonce également sur la première partie de saison une forte hausse de sa masse salariale, qui avait augmenté de 14,7 M€ pour atteindre le seuil historique de 99,2 M€ sur six mois. Une folie qui a sans doute coûté sa tête à David Friio, incapable de mener le plan de dégraissage à terme après le Mercato très dispendieux de l’été.

Dans ses perspectives, l’Olympique Lyonnais peut quand même se targuer de quelques bonnes nouvelles. Au travers de son Mercato d’hiver et des départs, Matthieu Louis-Jean est parvenu à abaisser significativement la masse salariale tout en faisant rentrer des liquidités. Par ailleurs, le club confirme le transfert des droits économiques futurs de trois joueurs de Botafogo pour 91,7 M€ (un peu moins que les 98,5 M€ de ses comptes consolidés de février). Le club a également confirmé le début de sa cure d’austérité avec la « rationalisation économique du groupe » (départ des gros contrats « hérités de la précédente direction », plans de sauvegarde de l’emploi…). Dans sa 5^ème et dernière page du communiqué, il est aussi mention de l’IPO avec un « apport d’un montant maximum de 150 M€ au cours du 1^er semestre 2025 » qui reste d’actualité… Mais plus de la vente de Crystal Palace.

Au Brésil, la FIFA punit Botafogo

Par ailleurs, la presse brésilienne nous apprend que Botafogo, l’autre poisson pilote de la galaxie Textor, connait aussi quelques soucis avec une interdiction de transferts prononcé par la FIFA pour trois Mercatos du fait d’un litige entre le club carioca et la modeste formation de Guarani autour d’un impayé sur l’attaquant Matias Segovia, recruté en avril 2023 pour 1,4 M€ et actuellement prêté à Al-Ain. La sanction sera levée si un accord financier est trouvé entre les clubs selon O Globo. Un nouveau caillou dans la chaussure d’un Textor qui les accumule actuellement.