OM : la sortie coup de poing de Véronique Rabiot sur le PSG et Al-Khelaïfi a fuité !

Si le numéro spécial de « Complément d’Enquête » sur Nasser Al-Khelaïfi ne sera diffusé que ce soir à 23 heures sur France 2, on en sait désormais beaucoup plus sur la fameuse interview de Véronique Rabiot, la mère d’Adrien, dans le fauteuil rouge.

C’est une bombe que les détracteurs du PSG attendent avec impatience. Assise devant le Kop Auteuil, d’où les banderoles du Classique PSG – OM ont fleuri, Véronique Rabiot a dénoncé les méthodes du club de la Capitale et de son président Nasser Al-Khelaïfi suite à la diffusion de l’enquête « Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG ». Les meilleurs extraits figurent déjà dans les colonnes du Parisien.

La mère et agent de l’international français assure que Nasser Al-Khelaïfi lui a promis la guerre « à partir de 2018 » après le refus de son fils de prolonger. Le PSG a notamment refusé à Adrien Rabiot, qui venait de perdre sa grand-mère, le droit de passer quelques jours auprès de son père mourant au moment du fameux stage à Doha : « Moi je demande qu’il soit libéré parce que sa grand-mère vient de mourir et que son père est mourant. On savait qu’il allait mourir pendant qu’il serait au Qatar », raconte Véronique Rabiot, qui dévoile alors le SMS d’Antero Henrique, alors dirigeant du PSG, qui lui refuse cette faveur.

« Je n’ai pas peur du PSG »

Dénonçant l’armée numérique dont elle a été victime avec son fils, Véronique Rabiot en veut beaucoup à l’ex directeur de communication du club, Jean-Martial Ribes : « Je parlais très souvent à Jean-Martial, je l’ai rencontré très souvent. S’il y a un traître dans l’histoire, c’est lui, ce n’est pas moi ». Consciente que sa sortie lui vaudra peut-être des démêlés avec la justice, la femme d’affaires assume : « Je ne marche pas sur des œufs, je n’ai pas peur du PSG. Je sais qu’effectivement en matière de justice, il faut faire très attention à ce qu’on dit. Et parce que, comme je l’ai dit, Adrien et moi ne sommes pas assez puissants. Nous ne représentons que nous-mêmes. Nous pouvons être attaqués. C’est le pot de fer contre le pot de terre ». Elle assume d’ailleurs également de pointer la responsabilité de Nasser Al-Khelaïfi dans les attaques subies sur le Classique : « Il est responsable de ce qu’il se passe dans son stade. Il y a des gens qui peuvent contrôler, qui sont sous ses ordres, tout le monde sait ça, je n’invente rien ».