ASSE – OM : Koji Nakata revient sur son raté légendaire dans le Chaudron

Le 6 mars 2005, lors d’un ASSE-OM (2-0) sous la neige, le latéral gauche marseillais Koji Nakata avait effectué une « passe fantôme » toujours moquée vingt ans après. Il est revenu dessus.

Quand il est question de grosse erreur technique dans le football, un mème revient systématiquement en France : la « passe fantôme » de Koji Nakata. Cela s’est produit il y a quasiment vingt ans (le 6 mars 2005), il y a eu quantité de ratés depuis, mais aucun n’a été aussi ridicule. Petit rappel des faits : à l’époque, le latéral gauche japonais n’est à l’OM que depuis deux mois. Ce fameux 6 mars, Philippe Troussier le titulaire pour un match contre l’ASSE dans le Chaudron. Il neige pendant la partie, la pelouse est toute blanche, les deux équipes jouent avec un ballon orange. Pendant la partie, Nakata le reçoit, le contrôle sans le regarder et veut faire une passe. Il effectue le geste mais, surprise, le cuir n’est pas au bon endroit ! Il a continué à rouler après le contrôle… Cette « passe fantôme » est passée à la postérité. Dans son édition du jour, avec le Saint-Etienne-Marseille de cet après-midi, L’Equipe publie une interview du Japonais, qui explique ce qu’il s’est passé ce jour-là…

« Je ne me suis jamais dit que j’avais raté mon geste »

« Je fais un bon premier contrôle avec un effet rétro pour arrêter la balle qui m’arrive. A Kashima, c’était l’école brésilienne. Contrôler la tête levée, voir avec un temps d’avance, c’était la base de notre football. Donc j’essaie déjà de me projeter dans le prochain geste et je suis certain que la balle est bien au chaud sous mon centre de gravité. Je ne me suis jamais dit que j’avais raté mon geste. Si j’ai paniqué ensuite ? Franchement, pas plus que ça, j’étais dans l’instant, le match était d’une exigence folle, je n’ai pas eu le temps de gamberger. C’était une saison compliquée. Mais, au Vélodrome, j’ai fait des bons matches, techniquement je n’étais jamais à la rue. A part sur ce geste-là. Je n’ai pas le souvenir qu’on m’en ait parlé dans le vestiaire après. Nous avions tous perdu le match, c’était une série difficile. Mais j’aurais eu à cœur d’apporter plus à l’OM. »

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