OM : avant Reims, De Zerbi soutient Rabiot et règle le cas Greenwood

Ce vendredi, à la veille du déplacement à Reims (17 heures), Roberto De Zerbi, coach de l’OM, était présent en conférence de presse. À noter que, pour cette rencontre, le coach marseillais sera privé de Hojbjerg, Harit, et Luiz Felipe.

Le retour de trêve

« Je pense que la trêve est arrivée au bon moment, surtout pour les blessés qui ont pu récupérer. Bennacer et Murillo sont disponibles, je ne prendrai pas de risque, mais on verra. On n’a pas pris autant de points qu’on aurait voulu sur les 4 derniers matchs, mais les trois derniers ont été bien joués de notre part (Nantes, Lens, Paris). Je ne suis pas préoccupé par les performances, mais ça nous énerve d’avoir perdu des points en route »

Reims

« Le match de demain est le plus important. C’est le premier et il faut retrouver la victoire. Sur le papier, on est donné vainqueurs, mais rien n’est jamais sûr dans le football. Si au début de saison, on vous avait dit qu’on serait deuxièmes avec deux points d’avance… On aurait tous signé je pense. D’autres équipes aussi ont eu des difficultés et il y a des confrontations directes. Ce week-end, il y a Strasbourg-Lyon et Monaco-Nice. Nous on en aura deux (Monaco et Lille). Il faut joueur avec le ballon et les couilles, comme vous dites, il ne faut pas avoir peur ».

Les salaires et la domination du PSG

« Est-ce que les salaires sortis sont justes ? Moi je ne suis pas sûr. Mais merci de votre question qui me permet de répondre. Je suis content de ne pas faire partie de l’équipe qui a le pouvoir dans un pays, ce n’est pas ce qui me plait, de par mon passé. Le Classique, c’est Barça-Real en Espagne, Boca-River, Inter-Juventus… Des fois c’est l’un qui gagne, des fois c’est l’autre. Ici, c’est à sens unique. Quand je suis arrivé, c’était le match que j’attendais le plus. Et je l’attendrai encore. L’OM a marqué deux buts en neuf Classiques. C’est juste la vérité. Ça n’enlève rien au prestige de l’OM, qui reste le club le plus important de France. Il y a la différence entre les stades, c’est clair. Mais concernant le niveau, c’est assez clair. Mais c’est mon objectif de gagner. Je vis pour ça, ça m’alimente. Vous pensez que j’ai moins de motivation ? ».

Le cas Greenwood

« C’est quelqu’un que j’adore vraiment, comme j’adore son père. Il a passé un moment un peu difficile avec la naissance d’une fille. Il n’est pas habitué à jouer des saisons intenses en étant acteur principal. Il n’a pas poussé à 100% et sa condition physique a baissé. Mon projet c’est de créer quelque chose. Luis Enrique à Paris, il a créé une âme, une manière de penser, par exemple. Il a accepté de s’entraîner avant le groupe. Il s’est très bien entraîné cette semaine. Quand il pousse et qu’il se sent bien, dans mon équipe, c’est lui qui joue avec 10 autres joueurs. S’il ne le fait pas, pas parce qu’il est un mauvais garçon, et bien il doit rester sur le banc. Demain, il jouera ».

L’affaire Rabiot

« Je suis désolé pour Adrien et sa famille, mais je m’y attendais, ça arrive partout. C’est aussi pour ça que j’avais pensé à le nommer capitaine. J’aimais que toute l’équipe soit unie derrière lui. Cette idée, c’était quelque chose d’important. Je pense que c’était quelque chose qui me plaisait ».

Propos rapportés par Le Phocéen.