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OM : le fantasme d’un rachat par l’Arabie Saoudite définitivement enterré

Le royaume saoudien a fait savoir qu’il comptait diminuer d’un tiers des investissements du PIF à l’étranger. La probabilité de le voir racheter l’OM est proche de zéro…

Hier, dans Le Monde, on pouvait lire que le Président de la République, Emmanuel Macron, était en visite depuis lundi et jusqu’à aujourd’hui mercredi en Arabie Saoudite. Le chef de l’Etat avait fait le déplacement avec des ministres et surtout des entrepreneurs français afin de récupérer des contrats juteux. Mais deux bémols étaient apportés par des sources cités par le quotidien, dont l’un concerne l’OM. Le premier, c’est que la France est en retard pour ce qui concerne les partenariats avec le royaume saoudien, les Etats-Unis et la Chine ayant plusieurs longueurs d’avance. Le second, c’est que la nation dirigée par Mohammed Ben Salman a fait savoir qu’elle allait considérablement réduire ses investissements à l’étranger, de l’ordre d’un tiers. C’est le célèbre PIF (public investment fund) qui gère tout ça. Il s’est porté acquéreur de Newcastle et visait d’autres écuries, dont l’Inter Milan et, paraît-il, l’OM.

Plus d’investissement dans le sport ?

Une source citée par Le Monde rappelle que le PIF a encore beaucoup d’argent à dépenser puisqu’il gèrerait 880 milliards d’euros. Même réduits d’un tiers, cela laisse 587 milliards à investir. Largement de quoi subventionner un club de football. Sauf que les difficultés rencontrées par Newcastle n’inciteraient pas le PIF à continuer dans le monde du ballon rond. Les règles du fair-play financier ne permettent plus à un Etat d’investir n’importe comment, comme l’a fait le Qatar à Paris pendant des années. L’idée serait plutôt d’intégrer le capital de grandes entreprises ou de racheter des hôtels.

Un rêve passe pour une partie des supporters marseillais, qui espéraient voir un Etat pétrolier racheter l’OM pour lui permettre de lutter à armes égales avec le PSG. Il faudra se faire une raison, Frank McCourt va bien rester en place pour de longues années. Pour autant, il se pourrait que les Clasicos soient de nouveau équilibrés à l’avenir puisque le Qatar songerait à vendre le PSG. Ce serait donc le club de la capitale qui reviendrait à des niveaux normaux de budgets et non celui de l’OM qui serait à son tour dopé artificiellement pour s’aligner sur le sien…

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