De plus en plus agacé par le manque de reconnaissance de la France, le Qatar se désengage progressivement dans l’Hexagone. Une stratégie confirmée par Nasser Al-Khelaïfi, lui-même.
Mis en examen dans l’affaire Lagardère il y a quelques jours, pointé du doigt pour son attitude de dictateur et ses conflits d’intérêt au conseil d’administration de la LFP, Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG et de beIN Sports, connait un début d’année 2025 mouvementé.
Al-Khelaïfi dénonce un traitement « pas objectif »
Jusqu’à présent, le dirigeant qatari ne s’était pas beaucoup exprimé sur ses « affaires » mais l’ancien tennisman est de plus en plus agacé par cette situation. Dans les colonnes de Bild, « NAK » a confirmé certaines menaces brandies par l’Émirat concernant les investissements en France : «Si l’on regarde le traitement réservé aux entreprises et aux personnes qataries en France, oui, ce n’est pas objectif. Et si quelqu’un veut bien regarder, depuis plusieurs années nous nous désengageons progressivement pour investir dans des environnements plus accueillants et équitables ».
Si, pour l’heure, le désengagement ne concerne que les nouveaux investissements et pas le PSG (qui garde une place centrale dans les projets de l’Emir Al-Thani), ce nouveau coup de pression est à prendre au sérieux.