Dunkerque – PSG : Luis Enrique expédie la première mi-temps ratée et éteint une polémique arbitrale
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Par
William Tertrin
Ce mardi soir, le PSG a battu l’USL Dunkerque en demi-finale de la Coupe de France (2-4, notes). Après avoir été mené 2-0 en 27 minutes, le club de la capitale a réagi et a su retourner la situation pour accéder à la finale. Voici les propos de Luis Enrique, entraîneur parisien, en conférence de presse.
L’entame de match
Il n’y a rien à expliquer, le foot est un sport surréaliste. Ce match n’a rien à voir avec celui contre Saint-Étienne, où il y avait un véritable défaut de rythme. Ici, en première mi-temps, ils ont marqué deux buts sur des fautes d’inattention. C’était injuste, mais le foot ignore complètement ça. Je crois que mon équipe a démontré de la maturité et l’ambition de retourner la situation dans tous les matchs. C’était une bonne équipe de Dunkerque avec un bloc bas défensif. En deuxième mi-temps, le changement a été positif avec l’entrée de Gonçalo, ça a amélioré la mobilité de l’équipe et la circulation du ballon. On méritait de gagner, et on mérite d’être finaliste.
La célébration avec les supporters
Le foot est très capricieux. Tu peux tout donner et perdre, c’est toujours très douloureux. Quand une équipe se donne à 100%, on se doit de se féliciter. C’est très beau d’être en finale de la Coupe, et c’est très bien de montrer à nos supporters qu’on peut être compétitifs à tout moment.
Les erreurs de sa défense
Dans chaque match, il y a toujours des erreurs. Sur le deuxième but, c’est une erreur d’inattention. C’est une équipe qui a marqué sur coups de pied arrêtés face à Brest, ils ont de bons tireurs et de bons centreurs. Nous, on n’est pas imbattables, on n’est pas des héros de films, juste une équipe qui continuera de prendre des buts. Le premier but, c’est une réussite de l’adversaire. La perfection n’existe pas.
La deuxième période
Je suis content de la première mi-temps, car on a été bons en termes de mobilité. On a fait rentrer Gonçalo, car on avait vu que les choses allaient se dérouler dans la surface. Mais c’est difficile quand il y a dix joueurs dans la surface. C’est à ce moment-là que ça s’est libéré à droite, avec l’association entre Dembélé et Hakimi. On a un tas de joueurs de qualité : Barcola, Mendes, Vitinha, Doué… La clé pour retourner les situations, c’est d’avoir foi en l’équipe et de maintenir la structure, tout en évitant les contre-attaques. On en a parlé à la mi-temps, et on a réussi à bien contrôler les choses. Quand on tire une trentaine de fois au but, il est logique d’avoir de la chance. On a mérité cette qualification, mais je félicite Dunkerque pour leur trajectoire.
Le corner litigieux sur le but du 2-2
On peut avoir cette opinion, mais nous, on a cadré 30 tirs. Tu me parles d’une occasion contestée, mais moi je peux parler de huit faits de jeu minimum. Je ne veux pas rester fixé sur ces détails. On a joué un très bon match avec une belle ambiance. On méritait d’être qualifiés, et je ne souhaite pas m’attarder sur ces détails.
William Tertrin, au stade Pierre-Mauroy.