Pour Gaëtan Charbonnier, le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma n’a rien à se reprocher sur le but inscrit par Liverpool mercredi soir.
Depuis mercredi soir, les critiques pleuvent sur Gianluigi Donnarumma. Le gardien italien n’a strictement rien eu à faire lors du 8e de finale aller de Champions League entre le PSG et Liverpool pendant 87 minutes. Et puis, il y a eu cette relance d’Alisson, déviée par Darwin Nunez, qui a atterri dans les pieds d’Harvey Elliott. Le petit ailier a placé un intérieur du pied du gauche, qui est allé se loger dans le petit filet opposé. Donnarumma a touché le ballon, mais pas suffisamment pour le sortir. Après cette défaite injuste pour le PSG (0-1), tout le monde lui a reproché de ne pas avoir été décisif alors qu’en face, Alisson a réalisé un festival, le meilleur match de sa vie, comme il l’a dit.
« L’angle est parfaitement bouché »
Mais au milieu de ce flot de critiques, Donnarumma peut compter sur un soutien, et c’est un ancien collègue. Sur RMC, Lionel Charbonnier a expliqué que l’Italien n’avait strictement rien à se reprocher : « Tout le monde veut tomber sur lui parce que c’est bien de trouver un bouc émissaire. On ne peut comparer en aucun cas le match d’Alisson avec celui de Donnarumma, que ce soit techniquement ou mentalement. Il y a deux situations complètement opposées avec une beaucoup plus facile à gérer que l’autre. Je sais ce que c’est puisque l’AJA et les Rangers jouaient tout le temps en contre-attaque. S’il avait pris le but (d’Elliott) au premier poteau, cela aurait été entièrement sa faute. Mais il a couvert comme il faut son premier poteau, l’angle est parfaitement bouché. Il y a deux erreurs, celle de Nuno Mendes qui est à l’ouest et il y a un déséquilibre. Et la qualité première d’Alisson, c’est quoi ? La relance, c’est le plus grand relanceur du monde au poste. Le but vient de sa relance. Il a vu le déséquilibre défensif et il l’a jouée dans l’axe pour regrouper les deux défenseurs axiaux du PSG, Mendes est spectateur et Elliott voit l’espace. Joeo Neves revient pour couvrir Marquinhos et Pacho qui font un deux pour deux. »
« Le match qu’a dû livrer Donnarumma est beaucoup plus compliqué que celui d’Alisson Becker. Mentalement, Alisson ne peut pas sortir de son match. Il a eu des arrêts plus ou moins difficiles, certains à portée de bras, ça l’a mis en confiance. Il a été tout le temps mis sous pression, et il a fait plus que la supporter, il l’a inversée, il est entré dans la tête des joueurs en multipliant les arrêts. Avoir une emprise sur le match quand tu es tout le temps sollicité, c’est comme quand tu écris un livre : c’est toi qui écris le livre mais si tu me demandes d’écrire la fin, ça va être compliqué parce que je n’ai pas du tout la même sensibilité. »
Si le PSG n’a pas gagné ce soir , ce n’est CERTAINEMENT PAS LA FAUTE DE DONNARUMMA !!! Mais bien celle de ALISSON !!!! RIEN EST FINI !!! Place à la « 2nde mi temps » ne vous (les) enterrez pas !!! ….
— charbonnier lionel (@liocharbo) March 5, 2025