PSG – Liverpool : un Parisien unanimement critiqué, Luis Enrique va s’occuper de son cas !

La cruelle défaite du PSG contre Liverpool (0-1) hier soir a valu une salve de critiques à Gianluigi Donnarumma, qui n’a eu qu’un arrêt à faire dans la soirée…

La rencontre de Ligue des champions, PSG-Liverpool, était attendue. Un choc et même une rencontre digne d’une finale selon certains observateurs avisés de la Ligue des champions. Le dominateur du championnat de France face au géant de Premier League qui devrait selon toute vraisemblance se diriger vers un un nouveau titre. Et personne n’a été déçu. Car quel scénario incroyable a vécu le PSG hier soir ! Une domination écrasante sur Liverpool pendant 87 minutes, en huitième de finale aller de la Ligue des champions, des tirs à go-go, un Ousmane Dembélé des grands soirs, un but refusé pour quelques millimètres, un pénalty non sifflé de façon incompréhensible par l’arbitre du match et ce contre assassin des Reds de Liverpool, conclu par Harvey Elliott au travers d’un but d’une frappe enroulée du pied gauche. Cruel pour les joueurs de l’équipe de Luis Enrique. Illogique même pour une formation du PSG qui a sans doute réalisé au Parc des Princes son meilleur match de la saison.

Les plus anciens supporters du club de la capitale, présents au Parc des Princes, auront fait un parallèle avec une demi-finale de Ligue des champions, perdue contre le grand AC Milan en 1995. A l’époque, déjà, le Paris Saint-Germain avait tout bien fait, touché la barre par David Ginola mais s’était fait cueillir sur la fin par des Italiens au froid réalisme…

Après le match, l’entraîneur espagnol Luis Enrique a tenu à féliciter l’ensemble de ses joueurs, se disant fier de leur prestation et se bornant à déclarer que le football peut être parfois cruel. Il reste un match retour, à Anfield la semaine prochaine, et des espoirs de qualification pour le PSG. Luis Enrique s’est d’ailleurs bien gardé de pointer du doigt telle ou telle performance, préférant mettre, comme souvent, le collectif en avant. Mais l’ensemble des journalistes, présents au Parc des Princes, a néanmoins fait ce travail à sa place et un nom est ressorti : celui de Gianluigi Donnarumma.

La prolongation de Donnarumma remise en question ?

Le gardien italien s’est vu attribuer la note de 4 par notre envoyé spécial au Parc, Fabien Chorlet. Ce matin, les principaux quotidiens sont sur la même longueur d’ondes. La phrase qui ressort le plus souvent concernant le gardien italien est : « il n’a eu qu’un arrêt à faire… ». Et c’est vrai. Pendant toute la partie, il a été un spectateur de plus du Parc des Princes devant l’écrasante domination de son équipe. Mais quand est venu l’heure de sauver son équipe, sur la frappe d’Elliott, il n’a pas eu la main assez ferme pour éviter le plus cruel des scénarios. Sur RMC, Daniel Riolo a déclaré à son sujet : « Celui qui n’est pas fiable, c’est Donnarumma. Il y a une frappe et sa main c’est une motte de beurre. Alors qu’Alisson a une main de maçon ». Référence évidente aux innombrables arrêts du gardien brésilien des Reds de Liverpool, Alisson Becker, héroïque sur sa ligne et qui a permis aux Anglais de remporter ce huitième de finale de la Ligue des champions. Jamais cette saison, Liverpool n’aura été autant malmené dans le jeu, impuissant au milieu de terrain et incapable de trouver ses attaquants de pointe (Mohamed Salah, Luis Diaz). 

Dans son édition du jour, le quotidien L’Equipe assure au sujet de Donnarumma que la « question de sa succession » va se reposer. En négociations depuis plusieurs mois avec la direction du PSG, Donnarumma n’a toujours pas prolongé. Et pour cause, il n’y a pas d’accord au niveau salarial, le PSG voulant baisser ses émoluments. L’Equipe rappelle que c’est Luis Enrique, comme souvent dans les dossiers du mercato, qui décidera s’il veut continuer à travailler avec lui ou pas. L’Espagnol n’était pas satisfait du jeu au pied de Donnarumma la saison dernière, d’où le recrutement de Matvei Safonov. Si désormais le gardien italien n’est pas décisif non plus avec ses mains…

Le quotidien sportif rappelle que le Lillois Lucas Chevalier plaît beaucoup aux décideurs des leaders de la Ligue 1, même si les négociations avec le LOSC s’annoncent ardues. A moins d’un festival digne de celui d’Alisson Becker hier, mardi prochain à Anfield lors du 8e de finale retour de la Ligue des champions, Gianluigi Donnarumma a sans doute scellé son sort à Paris hier soir. Reste tout de même quatre-vingt dix minutes pour que le PSG écrive une autre histoire. Que le cruel scénario du match aller ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que Donnarumma se mette au même niveau qu’Alisson Becker. 

🗣💬 "Celui qui n'est pas fiable, c'est Donnarumma. Il y a une frappe et sa main c'est une motte de beurre. Alors qu'Alisson a une main de maçon."@DanielRiolo pointe la responsabilité du gardien italien dans la défaite du PSG face à Liverpool dans les dernières minutes. pic.twitter.com/JAbh6kyiEU

— After Foot RMC (@AfterRMC) March 5, 2025