RC Lens – Le Havre : Will Still frustré mais fier de ses hommes, les cadres sonnés

Ce samedi, le RC Lens a concédé une quatrième défaite de rang en Ligue 1 à domicile face au Havre (3-4). Au micro de DAZN, Will Still, Adrien Thomasson et Florian Sotoca ont pris la parole.

Will Still : « Même si ça peut paraître débile, je suis très fier de l’état d’esprit et de l’implication. On a mis une intensité de fou pendant 20 minutes. On mène 2-0, on se dit que tout est bon, que tout roule. Après, il mette un but individuellement très beau. Sur l’égalisation, on doit faire mieux. Mais la réalité, c’est qu’ils ont eu quatre frappes au but, ont marqué quatre fois. On a eu 19 frappes au but au total. Le bon exemple, c’est le ballon que Jo (Gradit) met sur le poteau et derrière il y a un contre, penalty et but. C’est très frustrant mais il faut continuer.

En début de semaine, on avait décidé qu’on voulait retrouver une image qui nous ressemblait un peu plus. On l’a retrouvé sur une grosse partie du match aujourd’hui. Mais la réalité est qu’on a encaissé quatre buts à domicile et ce n’est pas assez bon… »

« C’est un match qui fait mal à la tête »

Adrien Thomasson : « C’est difficile à expliquer. Ce soir, on a mis les bons ingrédients. Surtout offensivement. On mène trois fois au score, on se fait rejoindre et on perd sur la fin. C’est difficile de trouver les mots tout de suite à chaud. Je ne sais pas quoi dire de plus… Aujourd’hui, l’objectif c’est de regagner un match. On ne va pas aller plus loin que ça. Dès qu’on aura regagné un match, on verra… »

Florian Sotoca : « C’est un match qui fait mal à la tête. Quand vous menez 2-0 puis 3-2, vous payez tout cash. On fait 3-3 puis poteau et derrière il y a le penalty. C’est un moment très difficile pour nous. On avait très bien entamé le match, on menait 2-0. On n’a pas le droit de se faire remonter. Quand vous prenez quatre buts à la maison, c’est que vous ne méritez pas de gagner le match. Maintenant j’ai vu un autre état d’esprit et ça me fait rager. Je n’ai vu aucun mec tricher, j’ai vu des mecs se dépouiller pour le club. Malheureusement, quand vous êtes dans une mauvaise passe, vous avez l’impression que tous les éléments sont contre vous… Aujourd’hui, on voit une équipe qui doute ».