RC Lens : Haise est passé proche du burn-out chez les Sang et Or

Franck Haise (OGC Nice) a fait de nouvelles confidences sur les raisons qui l’ont poussé à quitter le RC Lens après une dernière année qui a failli le faire exploser physiquement.

Dans un long entretien à Ouest-France ce samedi, Franck Haise a évoqué sa carrière d’entraîneur et sa nouvelle vie à l’OGC Nice. Scellant son avenir chez les Aiglons alors qu’il est parfois annoncé à Rennes aux côtés de son ancien DG Arnaud Pouille, l’ancien manager général des Sang et Or est aussi revenu en longueur sur son passage dans l’Artois.

Franck Haise l’assure, la volonté de se prouver à lui-même qu’il pouvait réussir ailleurs n’était « pas la principale raison de (son) départ » : « Après sept ans à Lens, c’était le bon moment de partir et de vivre une nouvelle aventure. Je ne regrette pas du tout car j’ai gardé un souvenir exceptionnel à Lens et il ne sera jamais terni. Il y avait cette envie de me prouver à moi-même et de vivre un nouveau défi, avec la volonté de le réussir et dans un contexte très différent. Je ne suis pas reparti d’une page blanche, mais sur un vrai nouveau chapitre (…) Quand j’étais à Lens, j’ai eu des offres qui m’ont intéressé parfois et, pourtant, je ne suis parti qu’à ma quatrième année de Ligue 1 ».

A Nice, il a lâché du lest pour sa santé mentale

A Lens, Haise est également passé proche du burn-out sur sa dernière année. Un épisode sur lequel il revient en longueur : « La fatigue, je l’avais ressenti car j’avais deux postes importants en même temps à Lens, dans une année de Ligue des champions en plus. J’ai eu raison d’arrêter le poste de manager, même si j’avais aimé et j’aimerais certainement, dans ma dernière partie de vie professionnelle, retrouver un poste dans la direction sportive et technique d’un club. C’était intéressant à vivre, mais c’était compliqué de mener les deux (…) Aujourd’hui, la charge de travail et mental n’est plus la même . Si je suis arrivé à 7 h 30 du matin et que je décide de partir à 16 h, je ne me dis pas que je dois absolument rester 12 heures par jour comme je l’ai fait pendant des années. Parfois, je préfère rentrer chez moi et prendre du temps pour moi ».

Au Racing, c’est au travers du yoga que Franck Haise avait trouvé la recette pour lutter contre le surmenage. A Nice, il a trouvé autre chose : « Maintenant, tous les matins, je me prends quinze minutes au réveil pour faire des postures de stretch. J’avais aussi travaillé avec des psychologues et je pense que c’est hyper important pour les joueurs, les staffs et la direction des clubs d’avoir ces personnes-là à disposition. Ce sont des ressources qui peuvent vous superviser, vous aider à un certain moment ».