De toute évidence, l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, ne parvient pas à convaincre l’ancien attaquant, Christophe Dugarry. Qui, sur les ondes de RMC, s’est lâché comme jamais sur le technicien espagnol. Ambiance.
C’est une évidence, Luis Enrique tarde clairement à convaincre son monde au PSG. Car si le technicien espagnol ne manque pas de certitudes, fréquemment distillées en conférence de presse face aux médias, les résultats tardent à arriver. Notamment en Ligue des Champions, le club de la capitale étant à la traîne et loin d’avoir encore empoché sa qualification pour le tour suivant.
Désormais sur les ondes de RMC, Christophe Dugarry y est allé gaiement sur son ressenti de Luis Enrique. Si les deux hommes ont évolué ensemble, il y a des années, au FC Barcelone, le contact n’a visiblement pas été entretenu. Car lorsque le champion du monde 98 s’attarde sur ce que fait Luis Enrique avec ses joueurs, c’est pour le moins violent. Jugez plutôt.
« Luis Enrique qui se prend pour Dieu le Père »
« Le mec deux heures avant le match, il pond un truc, il pense que c’est une Game Boy ou un jeu d’ordinateur où tu manœuvres les mecs comme tu veux car tu es tellement brillant, intelligent, que tu as pensé à des trucs qu’ils sont capables de faire. Je l’ai connu ça, c’était au Barça justement avec Louis van Gaal. Il m’expliquait que je pouvais jouer numéro 6. Voilà, c’était son truc. Quand tu es un joueur, que tu ne joues pas à ton poste et qu’en plus, tu n’arrives pas à être performant à un poste qui n’est pas le tien, où tes compétences sont mises à mal… Je pense à Kang-in Lee, je pense à l’arrière-droit ou l’arrière-gauche qui se retrouve avant-centre, à tout un tas de joueurs qui se retrouvent obligés de permuter. Les deux attaquants face au Bayern Munich qui ne sont pas des attaquants, qui sont des joueurs de couloir qui se retrouvent à jouer attaquant comme ça. Tu le vois, ils sont perdus. Depuis le début, on voit qu’ils sont perdus. Après le match face au Bayern Munich, Luis Enrique t’explique qu’il est content de ce qu’il a vu, que c’était bien. Quand on te sort une composition d’équipe deux heures avant le Bayern Munich et que les joueurs n’ont rien compris, je te garantis que les joueurs vont commencer à avoir une paire de glande. Le père Luis Enrique qui se prend pour Dieu le Père, qui croit qu’il a tout vu et tout connu, qu’il a inventé le football. »
