RC Lens : le remplaçant de Wahi arrive de la Gaillette !

Après trois buts refusés cette saison, Rémy Labeau Lascary (21 ans) a inscrit sa deuxième réalisation en L1, le premier d’un attaquant du RC Lens à la maison depuis le 19 mai… déjà contre Montpellier (2-2).

La dernière fois qu’un attaquant du RC Lens avait trouvé le chemin du but à Bollaert-Delelis, le Racing recevait déjà Montpellier (2-2, 19 mai), et avait raté une qualification européenne directe malgré un but d’Elye Wahi, parti depuis à l’OM. Il a fallu attendre six mois et demi pour que Rémy Labeau Lascary lui succède en ouvrant le score (39e) hier face au dernier de L1.

L’ailier formé à la Gaillette, qui a signé son premier contrat pro en janvier 2023 avant de prolonger jusqu’en juin 2028, a vaincu une autre malédiction cette saison : il vivait avec la frustration d’avoir vu trois de ses quatre réalisations cette saison refusées par l’arbitre ou le VAR !

« Mentalement, il a été déçu… »

« Quand il a marqué, la première chose à faire était de regarder l’arbitre assistant pour savoir si son but allait être validé, sourie Adrien Thomasson dans L’Équipe. Chapeau à lui car il marque un très beau but. Mentalement, il a été déçu depuis le début de saison. C’était seulement le deuxième match enchaîné en qualité de titulaire (dans le 4-4-2 à plat). Il est de mieux en mieux. Lui, comme d’autres, doit s’améliorer. Mais il nous apporte beaucoup et va continuer de le faire. »

Still voit Labeau Lascary comme « un recours »

L’ancien milieu du FC Nantes n’est pas le seul à croire que Labeau Lascary pourrait être le buteur tant attendu par le RC Lens cette saison : Will Still le pense aussi : « Rémy peut être un recours. Il a eu deux ou trois situations en première période. Il peut être plus patient ou plus calme. Mais il est bourré de talent et de technicité, à l’image de son but et de sa belle conduite de balle. C’est bien pour lui et pour nous. Cela nous a permis de faire sauter le verrou. »

Aucun doute dans son esprit

Labeau Lascary, lui, prend le temps de jeu que le coach du RC Lens lui offre au fil des matches : « Je n’ai pas douté de moi parce que je suis un travailleur et un croyant. Je savais qu’avec la grâce de Dieu ça allait tourner. “Nzo” (Nzola) me la décale et je finis bien. C’est un bon moment pour l’équipe. Je ne pense pas avoir changé de statut. Je reproduis en match ce que je fais à l’entraînement. Il en faut encore plus parce qu’il y a de grands noms dans le vestiaire. Je vais continuer à faire ce que je fais au quotidien. »

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Voici les Unes du journal L'Equipe du lundi 9 décembre

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