Mariano, Trémoulinas et Sertic étaient en effet absents, Diabaté sur le banc en raison d’une petite blessure. Difficile de mesurer l’impact de ces absences sur le résultat du match mais après trois rencontres durant lesquelles ils semblaient avoir retrouvé de l’allant offensif, les hommes de Francis Gillot n’ont pu faire mieux que 0-0. Voici ce qu’il faut retenir de cette partie.
Points positifs :
– Après avoir encaissé 2 buts lors de ses trois derniers match, la défense girondine a stoppé l'hémorragie en conservant cette fois sa cage inviolée.
– Passés à côté de leur première période, les coéquipiers de Jaroslav Plasil ont plutôt bien réagi en seconde, faisant montre de volonté collective et se procurant quelques occasions. Ce n’était pas du grand football, mais c’était déjà mieux.
– Trémoulinas et Mariano se sont reposés et ont surtout évité un avertissement qui les aurait privés de la demi-finale de Coupe de France à Troyes dans dix jours.
Points négatifs :
– Après le miracle des trois dernières rencontres (9 buts marqués !), le FCGB a retrouvé ses ‘bonnes’ habitudes en matière de spectacle : il s’agit de son septième 0-0 de la saison…
– La première mi-temps, en particulier, a été très décevante. Comme à Lens et Sochaux, d’ailleurs. Francis Gillot avait pourtant demandé à ses joueurs d’agir, et non de réagir. Son appel n’a pas été entendu…
– Bordeaux est incapable de peser en attaque sans Cheick Diabaté. David Bellion et Diego Rolan (sorti en début de seconde mi-temps) sont en effet restés très discrets et la meilleure période girondine a coà¯ncidé avec l’entrée en jeu de l’international malien à vingt minutes du terme de la rencontre. Une dépendance inquiétante.
– Quand ils ont enfin réussi à se procurer des occasions, les hommes de Francis Gillot les ont manquées, à l’image de ce duel perdu par Bellion face à Agassa (53e) ou de cette reprise complètement manquée par Diabaté, servi en retrait au point de penalty (78e).
– Bordeaux n’est que la 13e équipe de Ligue 1 à domicile, avec seulement 6 victoires obtenues en 17 matches sur ses terres.
Bilan : avec l’arrivée du beau temps, Bordeaux avait retrouvé des couleurs. Le froid est revenu et, avec lui, le Bordeaux emprunté des mois d’hiver. Il est quand màªme décevant de constater que cette équipe, qui n’a pourtant plus rien à perdre ni à gagner en championnat, n’arrive pas à se libérer, ni à entrer dans ses matches.
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