Un match qui pourrait confirmer, en cas de victoire, le retour en grâce des hommes de Francis Gillot.
Dès le début de la rencontre, ce sont les Bordelais qui montrent le plus d’envie. Une première occasion d’Henri Saivet, repris au dernier instant par Jourdren (3e), et une magnifie reprise de volée, sur un centre de Saivet, de Ludovic Obraniak qui s’est écrasée sur la barre transversale du gardien montpelliérain. Premier tournant du match : l’expulsion de Jebbour, côté Montpellier, pour une grossière faute sur Orban. Par la suite, les Girondins se sont crées une seule situation dangereuse avec une frappe d’Obraniak aux 20 mètres, magnifiquement détournée par Jourdren (43e).
Au retour des vestiaires, alors qu’on imaginait une mainmise totale des Bordelais sur la rencontre, les joueurs de Gillot sont au contraire incapables de maà®triser leur sujet. La plus grosse occasion étant à mettre au crédit des Montpelliérains avec une tàªte de Camara et une parade de Carrasso. C’est à la 73e minute que Bordeaux trouvait enfin la faille. Maurice-Belay, entré en seconde période, débordait côté gauche et trouvait Diabaté qui reprenait du pied gauche face à Jourdren. En toute fin de match, alors que Diabaté avait manqué l’immanquable juste auparavant, Ludovic Obraniak crucifiait Jourdren au terme d’un raid en solitaire. Bordeaux confirme son redressement sans totalement convaincre.
