Deux mois après un précédent coup de gueule qui avait fait trembler les murs du Haillan, le président bordelais Jean-Louis Triaud s’en est à nouveau pris à ses joueurs – et de faà§on plutôt violente – ce samedi soir après leur match nul face à Reims (0-0) pour le compte de la 34e journée de championnat.
‘Une note à ce match ? 0/20. Zéro, comme le score. Franchement, c’était nul. Que dire d’autre d’un match pareil ? On n’a rien vu. (…) Ennuyé, le terme est un peu léger. C’était bien pire que à§a, c’était nul. Je n’ai rien vu. Les gens non plus, je pense à eux. Ceux qui étaient au stade auraient mieux fait de rester chez eux. Des matches comme celui-là , on en a trop fait dans la saison. (…)
Il y a deux possibilités. Soit ils avaient un peu la tàªte à la Coupe, ce qui est la version optimiste, soit ils sont incapables de se sublimer. On a joué pépère. à‡a ne me plaà®t pas vraiment. Pire, à§a m’inquiète. Si on reproduit la màªme chose à Troyes (en demi-finale de la Coupe de France, Ndlr), il vaut mieux ne màªme pas y aller. Sans plus de détermination, on fera le déplacement pour rien.
Et puis, avant ce match de Troyes, il y a Saint-à‰tienne en championnat. Je remarque que cela fait deux fois qu’on a l’opportunité de revenir sur la septième place, la place budgetée par le club version timide, et autant de fois qu’on ne la saisit pas. Je vais leur dire (aux joueurs). Chaque place compte pour le club.‘
On entend déjà certains supporters rétorquer au président girondin : ‘Oui mais cette équipe, c’est vous qui l’avez bâtie…‘
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