Arrivé à Bordeaux hier après-midi au lendemain de l'accord trouvé avec King Street pour le rachat des Girondins et reparti presque dans la foulé après avoir rencontré supporters et acteurs politiques locaux, Gérard Lopez a entamé un deuxième contre-la-montre : celui visant à préparer l'audition devant la DNCG et à avancer sur le chantier sportif.
On en sait un peu plus sur les détails financiers de l'accord. Selon Sud-Ouest, King Street et Fortress ont accepté de prêter 20 M€ à Lopez pour démarrer l'aventure, lequel a conssenti à lâcher 7 M€ de fonds propres pour remettre les capitaux à zéro et amorcer un nouveau départ. Gérard Lopez est également parvenu à rééchelonner la dette à Fortress (38 M€ plus les taux d'intérêts), la décalant à 2025. Autre décalage de charges à 2025 : le loyer du stade (plus de 15 M€), payé d'une traite à cette échéance et sur laquelle Gérard Lopez s'est engagé via des lettres de garanties. Le closing définitif de la vente doit intervenir d'ici à deux semaines.
Gasset et Roche dégagés du projet ?
Plutôt serein par rapport à son passage devant la DNCG après avoir convaincu le mandataire ad hoc Frédéric Abitbol et le tribunal de Commerce, Gérard Lopez tiendrait déjà son plan et une partie de son organigramme (dans lequel pourrait bien figurer Stéphane Martin !). Un organigramme dans lequel Jean-Louis Gasset (entraîneur) et Alain Roche (directeur sportif) n'auraient visiblement plus leur place.
Pour ramener le club dans la première partie de tableau, l'ancien boss du LOSC entend d'abord réduire la masse salariale (pas seulement dans le sportif) et réaliser un recrutement très ciblé dont les grandes lignes demeurent floues pour l'instant…