Dans un communiqué publié peu après 17 heures, la direction des Girondins de Bordeaux – Frédéric Longuépée en tête – a brandi la menace d'une mise en redressement judiciaire du club à compter du mardi 22 juin si les offres des repreneurs potentiels n'étaient pas réhaussées. Un coup de pied dans la fourmillière qui a poussé Gérard Lopez à sortir du bois.
Lopez veut tout faire pour éviter le « RJ »
Dans les colonnes de Sud-Ouest, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a fait savoir qu'il travaillait dur pour ficeler son offre : « On veut sauver le club et éviter le redressement judiciaire. C’est un club énormissime, on ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi », a rappelé l'ancien président des Dogues, désireux de « renouer le lien avec toutes les forces vives pour consolider le sportif ». Pour lui, un redressement judiciaire ne serait pas la chose à faire vu le risque évident de rétrogradation en Ligue 2 : « Ça change la donne mais on veut éviter ça ».
Les Ultramarines demandent du temps
Responsable des Ultramarines, Florian Brunet s'est lui aussi exprimé pour dénoncer le « scandale » de ce communiqué des Girondins et une « nouvelle preuve de sabotage de l’intérieur ». « Monter un dossier de reprise aussi périlleux en si peu de temps est impossible. Aucune offre n’est à ce jour déposée ! Mais Gérard Lopez, Pascal Rigo et Stéphane Martin nous assurent bosser H24 pour finaliser leur proposition. Force à eux ! », a-t-il glissé, demandant au maire Pierre Hurmic d'intervenir pour stopper l'entreprise de démolition organisée.
Le « club scapulaire » arrive derrière Lopez
Preuve que le trio travaille dans le même sens. Le « club scapulaire », regroupant plus de 250 entrepreneurs locaux passionnés par le club et prêts à s'investir, a officialisé sa collaboration avec le trio Gérard Lopez – Pascal Rigo – Stéphane Martin il y a quelques minutes. Initialement, ce groupe s'était associé au projet de Bruno Fievet, écarté dès la data room par la banque Rothschild.