Auteur d'un communiqué lunaire vendredi en fin d'après-midi, Frédéric Longuépée a menacé de placer les Girondins de Bordeaux en redressement judiciaire si les deux repreneurs potentiels ne revoyaient pas à la hausse leur proposition avant le 22 juin, date limite fixé par le club avant d'entamer cette procédure devant le tribunal de Commerce.
Le plan de Longuépée tombe à l'eau
Si Frédéric Longuépée a justifié l'accélération des procédures par la volonté de maintenir « coûte que coûte » le club en Ligue 1 en s'appuyant sur les nouveaux règlements de la DNCG protégeant de toute rétrogradation administrative un club ayant démarré à temps les démarches, ce plan ne convainc pas grand monde.
En effet, plusieurs clubs font déjà pression à la Ligue pour que l'instance se montre intransigeante au nom de « équité sportive ». Si l'on en croit Sud-Ouest, ces formations vont avoir gain de cause puisque la DNCG a laissé filtrer qu'une « relégation serait toutefois prononcée par éthique sportive alors que plusieurs clubs relégués ou non promus sont prêts à crier à l’injustice si le FCGB étaient exemptés de sanction en cas de redressement judiciaire ».