« Avec l'OL, Bordeaux est l'autre animateur un peu fou de cette fin de Mercato d'hiver. Force est de reconnaître que le coup de poker joué après l'OM avec des mises à l'écart et des joueurs poussés au départ a pris une bonne tournure. Les Girondins ont pris des décisions, ils les ont appliqué et cela a permis un réajustement total de l'effectif.
Il y a quelques semaines, j'étais le premier à regretter les formes mises par Gérard Lopez et je trouve encore que la manière de procéder était plus que limite. Ce qui a été fait avec Laurent Koscielny, un international tricolore qu'on a traité comme un paria, ce n'était pas spécialement propre ni glorieux. On ne connait sans doute pas tous les tenants et les aboutissants mais un joueur avec un tel vécu ne devrait jamais être traité comme ça…
« Gérard Lopez a vraiment mis les bouchées doubles »
Pour ce qui est de la finalité, il faudra juger Bordeaux sur les résultats mais on ne pourra pas reprocher aux dirigeants girondins de n'avoir rien tenté pour sauver le club. Bordeaux vu l'urgence de la situation et a eu le mérite d'agir sur la fin avec les signatures de Marcelo, Josuha Guilavogui et Danylo Ignatenko en attendant peut-être une ultime signature de poids en défense centrale. Les Girondins font vraiment tout pour éviter cette Ligue 2 qui fait si peur. Gérard Lopez a vraiment mis les bouchées doubles. On sent qu'il ne veut pas voir son club mourir…
Est-ce le meilleur Mercato du bas de tableau cet hiver ? On jugera sur pièces mais au niveau des arrivées et des noms couchés sur le papier, on peut le penser. Après, tous n'avaient pas les mêmes besoins ni les mêmes moyens. Contrairement à Saint-Etienne qui se cherchait de toute urgence un buteur, Bordeaux savait qu'il pouvait compter sur son coréen Hwang. Il fallait renforcer la défense et l'entrejeu. Au milieu, les Verts n'avaient pas spécialement de besoin et n'a jamais ouvert le dossier Josuha Guilavogui. Quant à savoir qui va amener le plus et qui va le plus gagner de ce Mercato de janvier ? Il faudra se donner rendez-vous en mai au moment du bilan. Aujourd'hui, je m'inquiète un peu moins pour Bordeaux que pour Clermont, Troyes et Lorient par exemple ».