En grande difficulté sportive actuellement, les Girondins de Bordeaux doivent aussi composer avec une situation très tendue en coulisses. En effet, depuis de longs mois maintenant, les Ultramarines sont partis en croisade contre Frédéric Longuépée, vu comme l’homme de King Street. Les supporters aquitains ne veulent plus de l’actionnaire américain qu’il défend.
Invité vendredi soir à la radio ‘RIG’ dans l’émission « Girondins Analyse », Florian Brunet, le porte-parole des Ultramarines, a tiré à balles réelles sur la direction actuelle, regrettant de n’avoir d’autres interlocuteurs que Longuépée. Pour lui, il n’y a qu’une seule solution pour libérer Bordeaux de King Street : rendre l’image du club nocive pour baisser le prix de vente.
« Faire partir King Street le plus vite possible »
« King Street va vouloir se séparer le plus rapidement possible de cet actif qui, pour eux, est un actif nocif. Notre rôle est de rendre à leurs yeux cet actif le plus nocif possible en attaquant leur image. J'aimerais bien parler de Paulo Sousa, de sportif, etc. Mais les enjeux sont ailleurs, et celui de faire partir King Street le plus vite possible », explique le responsable du groupe de supporters.
But de la manÅ“uvre : faire baisser le prix de vente du club. « Ce club, qui sur le marché, vaut 60-70M€ maximum, ils veulent le vendre 140. Notre rôle va àªtre fondamental (”¦) L'enjeu c'est qu'il va falloir casser au maximum l'image de King Street (”¦) Nous devons faire comprendre à King Street qu'il vaut mieux qu'il parte vite en récupérant une partie de leurs billes, plutôt qu'ils s'entàªtent au risque d'y laisser beaucoup de leur image. L'enjeu est là », a poursuivi Brunet dans des propos retranscrits par ‘Girondins4ever’.