Peu probable que les journalistes présents face à Albert Riera, l'entraîneur des Girondins de Bordeaux, aient pu imaginer un instant qu'ils allaient entendre le nom de Zinédine Zidane. Surtout qu'ils demandaient au technicien bordelais son sentiment après l'erreur de son gardien de but, Rafal Straczek, qui avait couté le premier but lors de la défaite sur le terrain de Quevilly-Rouen-Métropole (3-2).
Une histoire de boulettes
Et pourtant. Lorsque le terme "boulettes" a été prononcé, Riera s'est vite emporté. Laissant comprendre que le geste de Zinédine Zidane en finale de la Coupe du monde 2006 (son coup de tête), était autrement plus important que l'erreur de son gardien. "Faire une erreur technique, parce qu’il a reçu la passe ici avant de frapper et de prendre le but, pour moi, ce n’est pas une boulette. Tu crois qu’il voulait faire ça? Tu crois que Gaëtan voulait prendre un carton rouge? Que ce soir une erreur, bien. Qu’il soit arrivé en retard, bien. Mauvaise position, très bien. Tu crois que Rafa voulait prendre le but? Qu’il veut casser ce groupe? C’est un accident. On comprend les choses différemment dans la vie. Si on prend l’exemple de Zidane, pour moi, c’est une amende terrible. Mais combien de fois j’ai dit que le foot était un jeu d’erreurs?"