3ème du championnat de National l'an dernier, le club de Villefranche-Beaujolais avait échoué lors du barrage face à QRM pour la montée en Ligue 2. Le club Rhôdanien était censé prendre la place des Girondins que la DNCG avait condamné à la rétrogradation en National mais, coup de théâtre, les espoirs s'envolent pour le club du Beaujolais puisque le COMEX de la FFF a cédé à l'appel de Gerard Lopez.
Le président du club s'est exprimé, fou de rage, dans les colonnes de l'Équipe. "Que Gérard Lopez vienne devant le CNOSF, OK. Mais qu'il y vienne avec des éléments complètement nouveaux, alors là… Non, non. Le CNOSF, normalement, est censé valider ou invalider ce que la DNCG a fait, en se penchant sur les éléments fournis à la DNCG. Mais là, ils se sont penchés sur de nouveaux éléments ! C'est totalement illégal, on est sur un truc farfelu. Des personnes haut placées dans la Fédération m'ont dit : ''si cela avait été un autre club, on suivrait les règles. Mais là, ce sont les Girondins de Bordeaux.'' Mais attendez, on est dans une démocratie, non ?", s'est agacé Philippe Terrier.
"Je ne sais pas, il y a 14 M€ qui apparaissent… Il y a des gens qui abandonnent 40 M€, comme ça… Mais qui abandonne 40 M€ ? Où vous avez déjà vu ça ? Ça n'existe pas. Maintenant, je n'ai pas envie de polémiquer là-dessus. Tout ce que je sais, c'est que s'il avait 14 M€, il n'avait qu'à les mettre devant la DNCG. Il avait un premier examen, il l'a raté. Puis il a eu un deuxième examen qu'il devait préparer bien comme il faut, et il l'a raté aussi. Tant pis pour lui." a rajouté le président du FCVB au quotidien.
Si le public français se réjouit du sauvetage d'un club emblématique du championnat de France, un village d'irréductibles continue à se battre en dénonçant une justice à deux vitesses.