A 74 ans, Guy Roux, qui affirme àªtre titulaire d’un ‘certificat en biologie’ et inspecte en permanence les pelouses auxerroises, explique dans les colonnes de L’Equipe que si les pelouses hexagonales sont dans un pareil état, c’est que la plupart des personnes qui s’en occupent sont incompétentes.
‘Il est honteux d'avoir ainsi raté la pelouse du stade de Lille’, lance-t-il, avant de noter qu’il est impossible de concerter football et rugby, comme à Toulouse ou au Stade de France.
Il enchaà®ne : ‘Chacun peut trouver des excuses : l'altitude à Saint-à‰tienne, la proximité de la Vilaine à Rennes ou de l'Yonne à Auxerre. Mais, quand la maintenance et le personnel d'entretien sont bons, ces contraintes n'en sont plus. À Monaco, on nous a dit que c'était à cause du béton car le terrain est sur un parking : faux, une racine de pelouse descend à huit centimètres.’
Il allume les jardiniers municipaux d’un club du sud
Quant à la qualité exceptionnelle des pelouses anglaises, il a son idée sur le sujet : ‘Les Anglais ont l'amour du gazon. À Londres, chacun a son bout de pelouse, c'est une culture. Ils ont moins de gel aussi. L'un des ennemis des pelouses, c'est le dégel. On ne devrait jamais jouer quand à§a dégèle.’
Enfin, l’ancien entraà®neur de l’AJA et de Lens allume les jardiniers municipaux. ‘J'ai connu un club du Sud où les jardiniers municipaux arràªtaient de travailler le vendredi à 17 heures. Forcément, quand le club jouait le dimanche, personne ne s'occupait du terrain pendant deux jours.’
Lors de son bref passage à Lens à l’été 2007, Guy Roux avait particulièrement agacé le personnel de la Gaillette et de Bollaert en voulant donner son avis sur tout, et notamment sur la tonte et l’entretien des gazons.