De préférence dans sa région natale et plus précisément dans son club formateur, le Stade Rennais.
Depuis novembre dernier, Gaël Danic est trentenaire. Un cap important pour tout footballeur professionnel, à un âge où l'on sait que l'évolution de carrière suit une courbe descendante. Raison de plus pour ne pas perdre de temps.
C'est manifestement l'état d'esprit qui habite le Vannetais d'origine depuis plusieurs semaines. A la recherche d'un nouveau défi, après quatre saisons pleines au VAFC, il regarde naturellement vers sa Bretagne natale, à laquelle il est resté très attaché. «Je suis les résultats de tous les clubs Bretons, en Ligue 1 comme en Ligue 2», assure le joueur.
Notamment passé par Guingamp et Lorient, l'ailier gauche privilégie plutôt un retour à Rennes, et pas seulement pour des raisons affectives. «Ce club me correspond. J’y ai fait mes débuts en professionnel, je connais bien la ville. Et puis la perspective de jouer en Coupe d’Europe ne me laisse pas indifférent. Enfin, ce n’est pas la seule piste.»
Entre 3 et 4 millions d'euros
Ce qui pourrait faire pencher la balance, c'est donc le challenge sportif. Un peu déà§u de la saison valenciennoise, Gaël Danic aspire désormais à autre chose que de simplement jouer le maintien. «Je suis dans ce club depuis quatre ans et je ne renie rien de ce que j’y ai vécu. Ici, j’ai pu m’installer en Ligue 1 sur la durée. Je suis sous contrat jusqu'en 2014 et il n’est pas exclu que j’aille au bout de mon contrat. Des contacts sont établis mais, pour l’instant, rien n’est fait. J’attends de voir concrètement ce que l’on me propose.»
La balle est maintenant dans le camp du SRFC. En Ille-et-Vilaine, la priorité du Mercato concerne d'abord le poste d'entraà®neur (voir par ailleurs) mais les départs possibles (Kembo-Ekoko, Brahimi) ou probable (Dalmat) vont obliger les dirigeants rennais à recruter un ou plusieurs milieux offensifs confirmés pour rester compétitifs sur plusieurs tableaux. S'ils veulent enrôler Danic, ces derniers devront débourser entre trois et quatre millions d'euros. Le prix à payer pour l'une des plus belles pattes gauches de l'Hexagone.
Anthony Berthou